Au sujet des glucides
« La pire misère de l'homme, ce n'est pas de ne rien avoir, mais de ne rien désirer. Gustave Thibon -
Aujourd'hui nous allons parler des glucides car lors de vos commentaire, j'ai pu lire : « tout ce que vous dites est bien, sauf lorsque vous parlez des glucides ».
En effet, je dois dire que les glucides sont mes ennemis intimes. Pourquoi ? Parce que je considère que jamais dans l'histoire de l'humanité on n'a consommé autant de glucides et qu'il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre l'origine de tous les malheurs qui semblent toucher la santé de tous nos concitoyens. Et qu'on ne me dise pas que nous devenons plus vieux aujourd'hui, ce n'est pas un signe de bonne santé. Personnellement je désire comme tout le monde vivre plus vieux, mais surtout bien vivant, en état d'apprécier cette vie, dynamique, et heureux d'être encore vivant.
Si l'origine de toutes nos misères se trouve dans notre intestin grêle, c'est le cerveau qui permet d'évaluer votre état de santé, qui vous permet de profiter à fond des jours qui vous restent à vivre,. Et de nombreux troubles viennent vous prouver que votre cerveau n'est plus le compagnon agréable que vous souhaitez. Quelques contrariétés viennent vous rappeler que vous n'avez plus 20 ans, comme par exemple, des troubles de l'attention, de l'anxiété, du stress chronique, de la dépression, des troubles de la concentration, des troubles de l'humeur, de l'insomnie, et aussi des troubles plus graves comme la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, l'épilepsie, etc. Voilà pour votre cerveau mais ce sont tous nos organes qui souffrent, et un état inflammatoire s'installe et peut toucher chacun de vos organes et provoquer toutes les maladies de civilisation que je ne vais pas citer, elles sont trop nombreuses, Et à cause de quoi tout cela ? Je désigne en premier les glucides et en particulier les céréales et je ne suis pas le seul. Le docteur Perlmutter n'hésite pas à dire qu'elles sont une véritable menace pour le cerveau comme pour l'ensemble de l'organisme. Quant au dr J.P. WILLEM : "Les céréales sont une nourriture idéale... pour les oiseaux."
Mais attention, les glucides, ce ne sont pas que les céréales, certes de nos jours elles représentent une grosse partie des glucides que l'on consomme, mais je mets dans le même panier les jus de fruits, oui ! Oui ! Même les jus de fruits BIO, c'est moins drôle, mais ce sont des glucides concentrés et rapides, dépouillés de tout le contexte qui les rendait corrects, (peau, pulpe, fibres) et qui ralentissait l'assimilation et les transformait en sucres plus lents. Je suis d'accord pour les fruits entiers mais plus du tout pour les jus de fruits, ce sont des bombes à sucre. Et parmi les fruits choisissez toujours les moins glucidiques, les baies par exemple. Toujours pour la même raison, l'index glycémique. Et même les fruits, il ne faut pas hésiter à les supprimer lorsque le terrain est devenu inflammatoire. Toujours pour les mêmes raisons, les sucres, et ici c'est du fructose, le plus dangereux de tous ces sucres. Moi aussi je suis gourmand de fruits, mais j'ai pu me rendre compte à quel point ma santé se dégradait vite lorsque j'en abusais.
Je sais que certains trouvent saugrenue l'idée que le cerveau puisse être menacé par une bonne assiette de pâtes ou un bon plat de pommes de terre, mais le résultat c'est que cette quantité de glucides installe un état inflammatoire, et n'allez pas croire qu'il n'y a que le gluten qui vous met dans cet état, ce sont tous les glucides. Ne croyez pas non plus que vous allez manquer de quoi que ce soit parce que vous allez supprimer ces aliments, les glucides sont partout. Allez voir le petit bouquin de Magali Walkowicz," le compteur de glucides", et vous constaterez que tous les aliments en contiennent, de la salade, à l'artichaut, en passant par le persil ou le chou, etc... Et comme toujours c'est la dose qui fait le poison.
C'est ainsi que toutes les affections chroniques ont un dénominateur commun : l'inflammation. Alors l'inflammation, ça passe et on n'en parle plus ?... Et bien non, si votre cerveau présente des signes de vieillesse, un retard à l'allumage, c'est aussi de l'inflammation. Avec l'âge l'assimilation du glucose est de plus en plus difficile. Trop de glucides, pas assez de bonnes graisses, et votre cerveau est sous alimenté, en état d'inflammation et c'est le début de la fin.
Je suppose que le glucose a été la principale source d'énergie pour toutes nos cellules depuis que l'homme est devenue sédentaire, c'est à dire depuis environ 10.000 ans, mais depuis la nuit des temps, ce glucose a été une denrée rare, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui où au contraire il abonde au point que nos cellules n'en peuvent plus et que le principal problème c'est qu'en vieillissant, nos cellules n'arrivent plus à métaboliser ce glucose qui lui arrive en abondance. Trop de glucose dérègle le métabolisme (Dr Perlmutter), l'insuline chargée de la transformation et l'alimentation de toutes nos cellules, ne peut plus faire son travail, elle se tarit (diabète). Nos cellules elles mêmes entrent en résistance et n'assimilent plus cette insuline comme avant (insulinorésistance). Voilà ce que peut produire un excès de glucose et de glucides en général.
Ajoutons à cela les poisons comme le gluten qui perturbent sérieusement la muqueuse de notre intestin grêle. Et là encore, ne croyez pas que cela n'arrive qu'aux autres, c'est tout le monde qui est sensible à ce gluten, même ceux qui ne sentent rien qui assimile parfaitement. Le jour où ils s'en rendront compte ce sera trop tard, le mal sera fait. Tout le monde est concerné.
Le dr Seignalet pensait que ce gluten était le seul responsable de la plupart des maladies, mais en fait, ce sont tous les glucides qui mettent l'organisme en état inflammatoire.
Les gens assimilent le pain et les farineux à la tradition. Les grandes civilisations ont "toujours" mangé des glucides, les asiatiques, le riz, les arabes, le couscous, (le blé), les américains du sud, le maïs, les africains, le millet, et ainsi de suite. Mais cette « tradition » ne date que de quelques milliers d'années et c'est une poussière par rapport aux millions d'années de la présence de l'homme sur la terre. L'humanité sur une année, cela ne représenterait qu'une seule journée. Donc si l'on veut parler de l'adaptation, c'est nettement insuffisant, nos gènes sont inadaptés face à ce nouveau genre d'aliments. Mais je constate que c'est difficile d'accepter ce phénomène, supprimer les céréales. J'ai eu moi-même les mêmes doutes, et les mêmes difficultés, et le mieux c'est d'essayer, en une seule semaine, on a déjà tout compris.
Lorsque vous vous rendrez compte que votre cerveau ne fonctionne plus « comme avant », que vous présenterez les symptômes cités plus haut, c'est que la limite sera atteinte, l'assimilation du glucose est devenue difficile, il sera temps pour vous de lui fournir des corps cétoniques, de bonnes graisses, pour le voir vous manifester des signes de joie, de dynamisme, de bonne humeur et de santé.
Voilà pourquoi, je suis l'ennemi des glucides en général, plus aucune céréales, plus de pain, de pâtes, de pommes de terre, moins de sucre. Mon grand âge me permet d'avoir suffisamment de recul pour comprendre que les glucides n'emmènent que la souffrance et les maladies et font vieillir plus vite. A ceux qui souffrent, tentez l'expérience au moins une semaine, ce sera certainement suffisant pour vous convaincre que la machine ronronne à nouveau.
Et en cette période de pandémie, vous n'aurez plus aucune crainte. Plus de terrain inflammatoire, la maison est solide et saura vivre en bonne intelligence avec ses voisins. Plus besoin de médicaments ni de vaccins, le système immunitaire est là et il vous garde.
Fernand Joubert
A lire impérativement, le must parmi mes milliers de bouquins : « Ces glucides qui menacent votre cerveau » du dr David Perlmutter Editions Marabout
Tags : Cerveau, inflammation, gluten, céréales, glucides, corps cétoniques, système immunitaire.