L'affaire SOLOMIDES
Les médecins se sont dotés d'un organisme de tutelle, l'Ordre des médecins. Cet organisme a pour but de protéger la profession des"charlatans". Il veille également au respect des "règles" qu'il a lui-même créées. Grâce à cet organisme, les médecins sont devenus des moutons. Aucune tête ne doit dépasser. Plus aucune initiative n'est permise. Car cet organisme se retourne avec un acharnement sans limite contre ses propres ressortissants. Les médecins sont pieds et poings liés dans la prison qu'ils se sont créée.
Voici une affaire parmi tant d'autres, l'affaire SOLOMIDES.
Je ne sais pas si vous connaissez Pierre LANCE mais c'est un bonhomme qui n'a pas froid aux yeux ... ni sa langue dans sa poche c'est pour cela que je le trouve éminemment sympathique. Il est l'auteur de "Savants maudits... chercheurs exclus" et aujourd'hui, après les autres savants que nos instances ont rejeté, comme Beljanski ou le dr André Gernez que nous connaissons tous très bien, je voudrais vous présenter le dr SOLOMIDES, qui lui aussi, vous allez le voir a eu maille à partir avec ces gens "savants" qui ont décrété que ce monsieur Solomidès était un "charlatan".
Personnellement je suis assez vieux pour le connaitre déjà depuis très longtemps car, à mon époque, on parlait beaucoup de Solomidès. En bien chez les malades et souvent en mal dans les journaux.
Voici donc son histoire :
Jean Solomidès est né le 28 février 1911 dans l'île de Chypre. Il fit ses études en France parce que c'était le pays de la liberté, à ce qu'on disait, et aussi parce qu'elle avait une grande réputation en médecine. Et, précisément, la grande passion de Solomidès c'était la médecine. Il voulait devenir médecin mais surtout chercheur en médecine. Après Montpellier, il poursuit ses études médicales tout en préparant une licence de sciences à la Sorbonne. Il obtient en 1937 et 1938 les certificats de chimie biologique, de minéralogie et de physiologie générale qui composeront sa licence et il passe sa thèse de docteur en médecine de l'Université de Paris le 24 novembre 1938. En 1943 et 1944 il obtient également les certicats de licence de chimie générale, de chimie physique et de botanique générale. C'est donc un médecin mieux armé qu'aucun autre pour la recherche fondamentale. Détaché par le CNRS à l'institut Pasteur, il va faire de grandes découvertes, n'imaginant pas un instant qu'elles seront les causes de sa disgrâce. Car il faut savoir que le dr Solomidès inventa un jour un médicament très efficace contre le cancer, dépourvu de toute toxicité, grâce auquel il sauva de nombreuses vies et améliora l'état et le bien-être de multiples maladies, mais que jamais, malgré une lutte incessante dans laquelle il usa sa vie, il ne put obtenir la reconnaissance officielle de son remède.
C'est au sein même de l'Institut Pasteur que le Dr Solomidès découvre, en 1947, les "péroxydases synthétiques", qu'il nommera plus tard les "physatrons synthétiques". Ces substances ont la propriété d'apporter un oxygène supplémentaire qui se fixe sélectivement sur les membranes des cellules cancéreuses et les détruit. (Un peu ce que produit à l'heure actuelle le Germanium, voir article). Solomidès s'est basé sur la thèse du savant Allemand WARBURG, qui estimait que les cellules cancéreuses peuvent être assimilées à des microbres anaérobies, c'est à dire vivant sans oxygène et non adaptés à lui.
Donc, vous avez bien compris, cela fait bientôt 70 ans qu'a été découvert un remède anticancéreux de tout premier ordre, sans effet secondaire dommageable, et personne ne le connait plus. Difficile à croire, personne ne peut le croire, comment peut-on penser une telle abomination possible ? C'est le crime parfait.
En 1949, le dr Solomidès reçoit une lettre de sa famille l'informant que son père est atteint d'une énorme tumeur qui a doublé le volume de son foie. Son cas est désespéré. Solomidès qui adore son père, est atteré. Il n'en est qu'à ses débuts et ses produits n'avaient jusqu'alors été testé que sur des animaux mais il avait pu se rendre compte de leur efficacité et de leur inocuité. Il les envoit donc à son père et... le miracle se produit. Les médecins qui s'occupent de son père sont stupéfaits de voir la tumeur disparaître en 3 semaines. Solomidès est extrêmement heureux d'avoir sauvé son père. C'est l'enthousiasme ! La nouvelle se répand comme une trainée de poudre dans son entourage, parmi les chercheurs, et atteint vite les sphères dirigeantes de l'Institut Pasteur. La gloire ? Pensez-vous, cela n'entre pas dans la statégie, le dr Solomidès n'a même pas demandé l'autorisation d'envoyer des ampoules à son père, c'est impardonnable ! Bref , le dr Aublant, secrétaire général de l'institut Pasteur, informe Solomidès qu'il doit quitter la maison. On lui signifie son licenciement en Juin 1950. Il comprend qu'il ne trouvera plus de place de chercheur officiel.
Mais Solomidès est un battant, un combatif, un passionné, rien ne peut le décourager. Il est sûr de l'efficacité et de l'inocuité de son médicament, car peu après avoir guéri son père il a sauvé une autre personne, atteinte d'un cancer de l'estomac. Un chirurgien avait opéré le patient mais avait refermé en constatant le développement énorme de la tumeur. Il n'y avait plus d'espoir et pourtant, Solomidès le sauve !
Il est obligé d'installer son laboratoire dans la cave de sa villa de Sceaux et c'est là qu'il fabriquera ses médicaments. Le voisin guéri de son cancer à l'estomac le clame à tous les échos et c'est aussitôt les malades qui affluent. Des médecins prescrivent ses peroxydases, il se croit sauvé mais, au contraire, il vient d'entrer dans l'illégalité. L'Ordre des médecins va le poursuivre pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. On ne conteste pas les résultats, mais il n'avait tout simplement pas le droit de sauver ces malades. Cette histoire est tellement absurde, tellement aberrante, que, encore une fois, on ne peut pas la croire. Le public, les journalistes, manipulés, se laisseront convaincre qu'en fait, Solomidès est un charlatan puisqu'on le traîne devant les tribunaux. C'est un véritable cauchemar. Poursuivi parce qu'il guérissait trop bien, parce qu'il guérissait en ne respectant pas le règlement, il y avait de quoi devenir fou. Il ne le croyait pas possible. Et la rumeur qui continuait, celle que nous connaissons bien, "si c'était vrai, ça se saurait", mais précisément ça s'est su ! et c'est peut-être cela le plus effrayant. Tous les Français de l'époque l'ont su, moi le premier. Mais, on n'en parlait pas trop au risque de passer soi-même pour un charlatan.
Le 25 février 1955, Georges de Caunes (le présentateur vedette de l'époque), demande au dr Solomidès de se présenter l'après-midi même aux studios de la RTF, en compagnie de 2 ou 3 malades pouvant témoigner des résultats obtenus. L'émission a un énorme retentissement. Le dr Solomidès a pourtant été très mesuré. Il s'est bien gardé de promettre des guérisons certaines et s'est contenté d'affirmer que son médicament réduisait les douleurs et favorisait les rémissions. Dès le lendemain, le téléphone ne cesse de sonner à Sceaux, de nombreux articles de Presse abondent, on fait la queue sur des dizaines de mètres devant la porte du Docteur.
Et c'est là qu'une plainte a été déposé pour exercice illégal de la médecine et une autre pour exercice illégal de la pharmacie et c'est l'Ordre des médecins qui se porte partie civile. Partout on parle de Solomidès comme d'un "Charlatan". C'était bien orchestré. Il était attaqué par des hommes qui connaissaient parfaitement ses connaissances et ses compétences. Ils avaient même travaillé avec lui pour la plupart. Après 1950, il est devenu l'infréquentable, l'excommunié, le pestiféré.
Et c'est bien l'homme que l'on veut abattre car il a obtenu sans difficulté les autorisations pour deux médicaments, simplement parce que, se sachant "maudit", il s'est arrangé pour qu'on ignore qu'il en est l'inventeur et pour, tenez-vous bien, minimiser leur efficacité, un comble !
Le 31 janvier 1956, c'est à l'amphithéâtre de géologie de la Sorbonne qu'il donne une conférence sur les péroxydases synthétiques. Les assistants sont manifestement convaincus, tant par son exposé que par les témoignages de nombreux malades guéris qui sont venus affirmer les bienfaits des médicaments de Solomidès. Mais lorsqu'il veut faire une 2ème conférence, on lui signifie que la conférence est interdite par les Ministère de l'Education nationale et de la santé publique, sur intervention de l'Ordre des médecins. On veut aussi le réduire au silence.
Le 10 Octobre 1957 s'ouvre le premier procès contre Solomidès pour "exercice illégal de la pharmacie". Il est accusé d'avoir fabriqué et distribué des médicaments n'ayant pas obtenu le visa du ministère de la santé publique. C'est donc une question de principe. Solomidès répond : "Si elle guérit les animaux, je n'ai pas le droit de la refuser aux hommes menacés de mort par le cancer. L'article 63 du Code pénal m'en fait d'ailleurs obligation, ainsi que la Convention de Genève. J'ai sauvé des dizaines de malades, sans jamais le moindre accident. Je suis prêt à commettre mille délits pour sauver une vie humaine". Et lorsque le président demande à Solomidès pourquoi il n'a pas demandé les visas pour ses produits, Solomidès répond : "Mais nous les avons demandé, et obtenus, en 1949, en 1951, en 1952... tant que nous ne les avons pas sollicités pour le cancer, mais pour l'eczéma et la bronchite, cela a passé tout seul."
Viennent ensuite témoigner de l'efficacité des produits Solomidès, des témoins, des médecins utilisant ses produits, et on apprend antre autres que ses produits sont autorisés et remboursés par la sécurité sociale en Belgique, en Suisse et en Grêce. Le substitut MITTARD va prononcer une quasi-plaidoirie. Il demande à Solomidès de subir l'expertise, car il est selon lui "impossible qu'au pays de Descartes, la vérité ne se fasse pas jour. Si ces péroxydases sont efficaces, il est impensable que le dr Solomidès n'obtienne pas satisfaction" Le naïf ! Il ignorait lui-même l'extraordinaire puissance de la dictature masquée, elle est insoupçonnable.
Le 2 février 1961 le verdict est rendu, les témoignages des malades est passé à la trappe, le tribunal reprend intégralement les conclusions des experts téléguidés et ne reconnait même pas à Solomidès des circonstances atténuantes. Il est condamné à 10000F d'amende, plus 2000 aux parties civiles.
Le 28 mars 1979, quelques semaines avant le décès de Jean Solomidès, le journal "le matin" publiait un appel à l'expérimentation des médicaments Solomidès. Cet appel était suivi des signatures de 157 médecins français et belges, 23 vétérinaires français et belges, 11 chirurgiens-dentistes, 14 pharmaciens français et belges, 34 infirmiers et infirmières, 5 sages-femmes, 29 sénateurs, députés ou maires et 94 personnalités diverses.
Cet appel solennel ne servit strictement à rien. La surdité est au pouvoir.
Beljanski, André Gernez, Solomidès, et tant d'autres que Pierre Lance a cité, tous mis sur la touche. La France, pays de Liberté.