SEXUALITE et diététique
Vivre une vie sexuelle épanouie est le désir de chacun d'entre nous. Lorsque nous nous tournons vers les nouvelles diététiques, nous nous demandons toujours quelle influence cela va avoir sur notre libido. Et ceci pour plusieurs raisons, nos expériences passées nous ont appris que certaines d'entre elles, sous couvert de pureté et de détoxication, avaient une influence négative sur cette sphère si précieuse pour la qualité de vie.
Dans la pratique on peut dire que la sexualité a quelque chose d'animal, d'instinctif, de sauvage, de naturel. Chaque aliment que nous prenons a une influence sur la libido. De tous temps les produits animaux ont favorisé ce côté sauvage et instinctif alors que les fruits et la plupart des légumes avaient un côté purificateur, éliminateur, qui tendaient à calmer ce côté animal de notre comportement.
En fait, tout se passe dans la tête, c'est la santé du cerveau qui conditionne une vie sexuelle harmonieuse. Mangez du sucre et tout va mal. Nos glandes endocrines n'aiment pas le sucre. On a parlé de la relation entre la consommation de sucre et le diabète, mais aussi entre le sucre et les maladies cardio-vasculaires, ou le sucre et la santé du foie, ou encore le sucre et le cancer, mais on ne parle jamais de la relation de cause à effet entre la consommation de sucre et la santé du cerveau.
Nous savons depuis quelques temps que le cerveau aime particulièrement la graisse, mais le conditionnement que nous avons subi pendant des années nous a éloigné des graisses et le retour en arrière est difficile.
On nous a également mis en garde contre le cholestérol avec des normes très basses et obligation de le faire baisser sous peine de voir apparaître les accidents cardiaques, l'athérosclérose et quelques autres réjouissances de ce genre.
Mais nous avons déjà vu que le cholestérol est une bonne chose et qu'au contraire, il protège nos cellules, la santé physique, intellectuelle et augmente même l'espérance de vie. Et ce dont on ne parle jamais, c'est qu'il joue un rôle très important sur la sphère sexuelle. D'ailleurs si les graisses sont bonnes pour le cerveau elles le sont pour les glandes endocrines et pour une vie sexuelle épanouie.
La vie sexuelle dépend de nos hormones c'est certain. Hors nos hormones vont de pair avec un taux de cholestérol, disons confortable. D'ailleurs de multiples études scientifiques ont pu établir qu'à des défaillances sexuelles (libido en berne, troubles de l'érection) correspondait presque toujours un taux de cholestérol anormalement bas. En effet, la testostérone qui déclenche le désir aussi bien chez les messieurs que chez les dames, est un dérivé du cholestérol.
Et de fait, on dénote des troubles fréquents de la sexualité chez les patients traités avec des statines afin de faire baisser leur taux de cholestérol. Alors on a pu vérifier que leur taux de testostérone était lui, anormalement bas. Mais on ne leur en parle pas trop, il faut bien vendre.
Cette baisse du niveau de testostérone est dûe à deux facteurs : Tout d'abord, ces molécules de statines font baisser le taux de cholestérol et deuxièmement, elles interfèrent avec la conversion par l'enzyme 5 alpha-réductase, de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), hormone directement active et utilisable au niveau sexuel.
Et cela est grave non seulement pour la vie sexuelle mais aussi pour la santé en général. Une étude britannique en 2010 a porté sur 930 hommes souffrant d'une maladie coronarienne et on a pu déterminer que les sujets ayant un taux inférieur à la normale de testostérone avaient un risque de mortalité de 21% alors que les sujets ayant un taux de testostérone normal n'avaient que 12% de risque de mortalité.
Un taux de testostérone bas peut avoir une influence sur tout ce que le cerveau peut contrôler. On peut noter aussi bien des dépressions, des troubles du sommeil, des troubles de l'érection, des angoisses... Alors si vous souffrez de ce genre de troubles, chouchoutez votre cerveau et donnez-lui de bonnes graisses, aimez l'état de cétose. La santé est holistique, un seul élément manque et l'édifice s'écroule.
Tout se passe dans notre cerveau et le cerveau aime le gras. Le cholestérol n'est pas son ennemi, bien au contraire, c'est un ami très cher. Encore une fois, les vrais ennemis, ce sont les glucides.
Fernand Joubert
Source : "Ces glucides qui menacent notre cerveau" de Dr David Perlmutter
"Adoptez le régime Paléo" de Patricia Riveccio
Tags : Glucides, cétose, dihydrotestostérone, testostérone, cholestérol, glandes endocrines, libido, sexualité.