La SURALIMENTATION
Dans beaucoup de pays on craint de ne pas avoir assez à manger et dans nos pays dits civilisés et industrialisés, c'est plus que l'abondance. Au point que l'on parle de réguler l'alimentation à cause de l'obésité observée chez les jeunes. Et comme on copie la façon de vivre des américains, où l'on peut compter un tiers de la population qui est obèse et un autre tiers qui est en surpoids, c'est une bonne chose d'en prendre conscience. Mais par ailleurs, la télé et les pubs pour tous les produits sucrés et hypercaloriques continuent, nos enfants regardent tout cela et il y aura du boulot pour faire marche arrière. C'est la folie pour les Macdo, la pub n'y est pas pour rien, parce que ce n'est pas pour la qualité des aliments qu'on y consomme que les gens se ruent chez eux. Il y a bien un effet mouton de Panurge qui fait suite à un matraquage télévisuel. J'avoue que ces sandwichs ne sont pas attirants, mais ils sont impressionnants.
Les CONSEQUENCES :
- Excés d'aliments azotés : Plus le pays est riche et plus il y a abondance de produits azotés. Il n'est pas rare de voir figurer au même repas, de la charcuterie, de la viande, du poisson, des oeufs, du fromage et on termine par un dessert lacté. Si on y ajoute les azotés végétaux comme les légumineuses, haricots, pois, lentilles, fruits oléagineux, ça fait beaucoup, beaucoup trop.
Cela entrainera invariablement des maladies telles que l'arthritisme, le rhumatisme, l'urémie, la goutte, l'arthrose, sans compter les risques d'hyper protéïnisation qui peuvent conduire aux maladies de dégénérescence, au cancer.
- Excés d'hydrate de carbone qui comprennent essentiellement les amidons et les sucres. Alors là c'est la débauche complète. Même les végétariens en souffrent car faute de protéïnes animales ils essaient de compenser par des protéïnes végétales et, bien sûr, il en faut beaucoup. Nous avons déjà vu à plusieurs reprises que les céréales produisaient l'hémogliase et que donc elles ralentissaient la circulation sanguine. Rien que cela est dommageable pour l'organisme mais l'excés d'hydrates de carbone entraîne aussi des troubles de la digestion, des fermentations, de l'acidité et de la décalcification. Le Diabète découle souvent de cela. Le ralentissement de la circulation favorise un encrassement de l'organisme et ce sont les rhumes, bronchites, cystites et toutes sortes d'infections qui fleurissent un peu partout. On a également observé des carences en Vitamine B1 notamment.
- Excés de corps gras : Ce sont les graisses animales mais également les autres, végétales comme les huiles et les fruits oléagineux. Les laitages y sont pour beaucoup et sous prétexte que c'est un aliment trés riche et de "sécurité", la consommation a l'air de s'amplifier. C'est le cholestérol qui va s'accumuler, les vaisseaux surtout seront touchés par cette accumulation, mais aussi tout les tissus, le foie, la vésicule biliaire. Facteur de vieillissement par excellence.
- Excés de sels minéraux : On a toujours peur de manquer de quelque chose, d'un élément important de sorte que c'est l'inverse qui se produit, il y a souvent surminéralisation. Cela n'est pas sans conséquence et peut entraîner de l'arthritisme, des calculs biliaires er rénaux. Cet excés de sels minéraux peut être produit par une consommation excessive de légumes cuits, surtout la cuisson à l'étouffée, qui concentre les minéraux, par ingestion de vitamines ou de calcium de synthèse et difficilement assimilable, ou encore par des eux de table trés minéralisées
- Excés de vitamines :.Là aussi, on a tendance à penser qu'il n'y en a jamais assez, mais l'absorption en excés de certaines vitamines est carrément nuisible. D'autant plus que l'on n'a jamais prouvé qu'elles étaient assimilables et que c'est bien souvent le contraire qui se produit, elles viennent en excés et provoquent des troubles. Ils constituent même une agression, selon Carton qui dit en substance : Ces vitamines pharmaceutiques n'ont aucune puissance nutritive et elles se bornent à exercer une action excitante. Carton va même plus loin : "ce sont des produits chimiques concentrés, dénaturés, irritants, antiphysiologiques et destructeurs des immunités. Ils donnent des troubles vaso-moteurs et névritiques avec anarchie cellulaire et prédisposition au cancer." Rien que ça !
Le Docteur DUBOS : On a reconnu récemment que la suralimentation était une forme de malnutrition. On a observé que des rats jouissant d'une nourriture illimitée mouraient bien avant ceux à qui on avait imposé un régime trés restreint, mais bien équilibré.
Mais quels sont les facteurs qui déterminent la quantité adéquate de la nourriture consommée. Le labo du Dr Rios de Boston nous donne une réponse. Une protéïne appelée Facteur Neurotrope Dérivé Cerveau (BDNF) Est essentielle pour la transmission de l'expression de la satiété. Des souris dont le gêne BDNF fut éliminé du cerveau régulant l'appétit, mangèrent beaucoup plus et devinrent bien plus lourdes que leurs homologues témoins. Cela se passe au niveau de l'hypothalamus. Ils se sont aperçus également que la consommation de glucose activait énormément le BDNF. Et ils pensent pouvoir réguler le phénomène de la suralimentation et de l'obésité car aux Etats-Unis, c'est le 1/4 de la population qui a un déséquilibre au niveau de ce BDNF. Il y a donc bien une relation de cause à effet.
Malgré ces facteurs aggravants il nous reste tout de même notre volonté et elle peut suffire à limiter cette débauche alimentaire. Des souris à qui l'on a enlevé ce BDNF mais nourrie convenablement ne devenaient pas obèses. Et puis mangez peu et vous mangerez de moins en moins ou mangez plus et vous mangerez de plus en plus. L'homme se construit et il se fabrique lui-même ses envies et ses passions. On fait du sport et on est de plus en plus apte à faire du sport, et on en a de plus en plus envie, il en est de même pour l'alimentation, l'organisme s'adapte. Il faut avoir la volonté et l'envie de commencer une période de rééducation alimentaire. C'est une plaie pour votre avenir, pour votre santé, et traîner 20 kilos de trop, une surcharge que vous pouvez poser sur le bord du chemin.