S'ACCEPTER
C'est la meilleure façon de vivre en harmonie avec le monde qui nous entoure.
Je voudrais être le plus beau, le plus grand, le plus fort, le plus intelligent, je voudrais que tout le monde m'aime, mais lorsque je me mets devant mon miroir il me dit que je suis laid, que je suis petit, que ce que je sais c'est une infime partie de ce qui existe, et autour de moi il y a des ennemis qui voudraient même démolir l'oeuvre que j'essaie de construire, les voleurs me dérobent, et des gens veulent me nuire.
Mais la vie est exactement la même pour tout le monde, il y a ce que nous voulons et il y a ce qui est réellement. Plusieurs évènements m'obligent à réfléchir à la signification de tout cela. En 1 mois, j'ai subi un casse de ma voiture avec vol de tous mes papiers d'identité, chéquier, etc...,; 1 semaine aprés quelqu'un s'est introduit dans mon local de jardin et a tout cassé dedans sans rien prendre ; Et puis hier, ma voiture était garée en pleine ville, je l'ai retrouvée crevée à l'avant gauche et à l'arrière gauche, par deux coups de couteau, un acte de méchanceté totalement gratuit, on n'a rien volé on a simplement détruit. Bien sûr, la réaction est de ruer dans les brancarts, mais pour se rendre compte que l'on se bat contre des moulins à vents.
Cela me remet en mémoire la philosophie que j'ai toujours eu pour la médecine naturelle. Vous le savez, lorsque des microbes nous attaquent, il est inutile de les accuser, il faut l'accepter, ils nous attaquent, c'est un fait. Par contre au lieu de regarder l'assaillant, si nous nous tournons vers nous, la raison devient plus claire et limpide et même simple, c'est nous qui les avons invités en laissant s'installer en nous un terrain propice à leur développement. Nous serions donc responsables à 100% de tout ce qui nous arrive. Alors pourquoi pas pour des évènements qui nous semblent sans signification, sinon celui de nous empoisonner la vie. Au lieu d'accuser l'autre, la solution de facilité, il vaut mieux se tourner vers son miroir et scruter profondément notre propre responsabilité, notre propre image. Et l'accepter en se disant que ces évènements sont là pour une raison que nous ne saisissons pas pour le moment mais il ne sont pas sans signification.
Nous sommes inscrits dans le monde dont nous faisons parti et nous devons y apporter notre pierre à l'édifice, nous devons aimer, notre prochain, la nature, nous devons respecter ce monde qui est en perpétuel changement. Il se déshumanise mais n'est-ce pas moi qui m'isole au lieu de m'investir dans ce monde qui est le mien.
Nous devons partager tout ce que nous avons et pas seulement nos biens, mais aussi nos savoirs et nos connaissances comme je suis en train de le faire par le biais de ce blog. Et partager l'amour, car c'est une chose immatérielle et grandiose, qui ne se tarit jamais, et au contraire, plus on le partage et plus il grandit.
L'homme moderne a besoin de plus en plus de biens, il veut avoir, il veut s'affirmer, être le meilleur, le premier en toutes choses et il n'a pas conscience que le jour où il est premier il met tous les autres derrière, il a diminué son prochain, il l'a écrasé. Et même avant la naissance, déjà, il y avait compétition, rappelez-vous cette course, lorsque nous étions spermatozoïde, nous l'avons gagné, nous étions déjà le premier et il y avait quelque chose comme 500 millons de participants, quand même, quelle course ! Et depuis, ce doit être inscrit dans nos gênes, nous désirons toujours être les premiers. Nous oublions une chose c'est que chacun de nous a gagné cette fameuse course, et que nous sommes tous des premiers.
De même nous sommes dans un pays d'abondance où la nourriture est tellement abondante que nous en sommes malades. Et dans d'autres pays, ils sont malades de ne pas avoir assez à manger, ils meurent de faim... partage ; est-ce que nous sommes prêts pour cela ? S'il n'y avait pas cette cupidité, je suis sûr que bien des guerres seraient évitées. Et, en partageant, au contraire, nous y gagnons de l'amour et de l'harmonie avec ce monde qui nous parait bien violent. On peut envier des richesses mais elles ne sont pas toutes matérielles, il y a des richesses qui ne pourrissent jamais, spirituelles par exemple, et ce sont celles-là que nous devons cultiver afin de nous accepter tel que nous sommes, c'est à dire laid et faible, et ainsi notre voisin et même notre ennemi va nous paraître bien plus sympathique. Vous voulez changer le monde alors écoutez le Mahatma Gandhi : "Vous devez être le changement que vous voulez voir en ce monde".
Peut-être aussi qu'il y a une touche de spiritualité qui fait défaut. Mais aujourd'hui dès que l'on parle de spiritualité on pense à "secte" avec tout ce que cela recouvre de péjoratif. On ne craint plus la pornographie qui a droit de cité, elle s'étale partout, elle est naturelle, au grand jour. Mais si certains veulent penser différemment, s'ils veulent rechercher les raisons de leur vie, s'élever spirituellement, s'ils veulent se regrouper pour essayer de comprendre, ils seront rejetés de notre société. Pourtant la religion catholique que notre civilisation accepte facilement ce n'est pas autre chose qu'une secte qui a réussi. Nous ne sommes plus au temps des sorcières que l'on brûlait au moyen-âge mais l'esprit est le même, il faut entrer dans le moule, sinon....
La plupart du temps nous n'avons pas accés à l'autre, nous ne pouvons pas agir. Que ce soit les microbes, nous ne pourrons jamais les tuer tous et en plus ils étaient là avant nous et ils y seront aprés, que ce soit les éléments le vent, la pluie, le froid, les éléments déchainés, nous ne pouvons pas les arrêter. De même pour l'agressivité que l'on vous, que l'on nous témoigne, nous ne pouvons rien y changer; Et quelque part là aussi c'est nous qui sommes responsables. Les microbes, nous l'avons vu comment, les éléments perturbés c'est encore nous à cause des gaz à effet de serre, entre autres, et l'agressivité c'est toujours nous. Quelque chose en nous a provoqué cette agressivité. Des opinions différentes peut-être, mais on ne va pas se tuer pour ça, tout de même. Alors il est inutile de regarder chez le voisin, c'est vers nous qu'il nous faut regarder, et s'accepter tel que nous sommes, laid, comme le dit mon miroir, plein de défauts, et là nous pouvons toujours agir. Nous sommes encore propriétaire de notre corps, de nos pensées, de l'amour que nous pouvons donner.
La peur comme toujours, les hommes ont peur et cela engendre la méfiance et la méchanceté. Nos politiques pensent que les sectes n'ont pas droit de cité mais est-ce qu'ils se sont posé la question du pourquoi. Pourquoi ces gens-là sont allés dans une autre direction ?
Est-ce que la médecine traditionnelle leur a apporté ce sentiment de sécurité qu'ils étaient en droit d'attendre ? Ils ont bien conscience que cette médecine est pleine de poisons. On soigne une partie et l'autre partie devient malade, on s'empoisonne. Alors pourquoi pas chercher ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte ?
Est-ce que la politique qu'on leur a servie les a comblé ou au contraire, elle n'a fait qu'aggraver leur malaise. Est-ce qu'il n'aurait pas mieux valu leur montrer l'exemple de ce qu'il serait bon de faire afin qu'ils comprennent quelle est la voie juste. Et la voie juste, elle est forcément pacifique et remplie d'amour, de compréhension, de partage et surtout, elle rejette l'exclusion. Ces gens-là n'ont pas à avoir peur, il suffit d'ouvrir les mains, les yeux et le coeur. S'ils gardent les poings fermés et la haine au coeur, ils n'ont point d'avenir.
C'était mon moment de philosophie, ....les évènements sans doute, mais c'est un peu de la médecine naturelle, quelque part.
Et, pour finir, écoutons Socrate : "Connais-toi toi-même et tu connaitras le monde et ses dieux".