EXPERIENCES SCIENTIFIQUES DU JEÜNE THERAPEUTIQUE
Ces expériences sont tirées du site "le Jeûne thérapeutique" que vous avez dans mes liens du blog .
Vers la fin du 19 ième siècle, la médecine traditionnelle de l'époque croyait que le jeûne conduisait invariablement à l'inanition et à la mort en peu de temps.
À cette époque, des scientifiques firent des expériences sur le jeûne et prouvèrent que le jeûne n'était nullement dangereux mais bénifique pour la santé.
Voici donc quelques-unes de ces expériences.
L'expérience du Dr. Tanner
Le premier jeûne expérimental de longue durée, surveillé et rigoureusement contrôlé par des commissions médicales fut entrepris par un médecin anglais, le Dr. Tanner, à New York, en 1880. A l'époque, l'enseignement officiel dans les facultés de médecine affirmait qu'il était impossible pour l'homme de s'abstenir de nourriture. En peu de jours, la mort devait fatalement arriver.
Le Dr. Tanner observa un jeûne de quarante jours sous la surveillance de plusieurs professeurs et médecins afin de démontrer que le jeûne est possible, de prouver son innocuité ainsi que son efficacité thérapeutique. Le premier jour de son jeûne, le Dr. Tanner pesait 71.4 kg. Pendant les deux premières semaines il n'absorba aucune nourriture solide ou liquide, faisant chaque jour une promenade de trente minutes. Il perdit 12 kg pendant cette première période. Après la deuxième semaine il commença à boire de l'eau. A la fin de son jeûne, son poids était de 55.1 kg, soit une perte totale de 16.3 kg pendant toute la période du jeûne. La quantité de liquide absorbé fut de 21 litres d'eau.
Les convictions jusqu'alors bien établies au sujet du jeûne en furent ébranlées et on se mit à étudier la question de plus près. Le Dr. Tanner entreprit par la suite de nombreux jeûnes jusqu'à sa mort en 1919, à l'âge de 91 ans. Il avait l'habitude de proclamer que "la cure de jeûne était la vraie cure d'eau de Jouvence".
L'expérience du professeur Luciani
Ce fut à Florence que le professeur Luciani étudia un jeûne de longue durée entrepris par M. Succi. Il consigna ses observations dans son livre "La Faim. Etudes et expériences". Il voua une attention particulière au fonctionnement du coeur et des muscles. Il constata que l'énergie musculaire et psychique de Succi ne diminuait pas beaucoup pendant le jeûne.
Le douzième jour, Succi monta à cheval pendant quarante minutes. Ensuite il effectua une course de vitesse à pied pendant huit minutes et le soir même il participa à un duel au sabre. Voici le bilan de la douzième journée: 29900 pas. Pendant toute la durée du jeûne, son travail musculaire des jambes représentait un total quotidien de 3000 à 4000 pas.
Le professeur Luciani note que pendant sa course de vitesse à pied les pulsations cardiaques augmentèrent considérablement et reprirent un rythme normal après un temps de repos très court.
Le Dr. Luciani observa également la formule sanguine de Succi. Celle-ci fut modifiée de manière très positive pendant le jeûne: au début le nombre de globules rouges était de 4526000 par mm3. Le vingt-neuvième jour leur nombre était de 4805000 par mm3. Les globules blancs présentèrent également une amélioration proportionnelle.
La température demeura stable, mais toujours un peu au-dessous de la normale. L'excrétion d'azote se situait à 16.2 grammes au début du jeûne. Au cinquième jour, elle était de 12.8 grammes et le vingt-deuxième jour de 3.2 grammes. Elle remonta le dernier jour à 6.5 grammes. Cela montre que la combustion des substances albuminoïdes diminua chaque jour, tandis que la combustion des graisses demeura stable tout au long du jeûne. Le Dr. Luciani en conclut qu'un "adulte sain peut jeûner trente jours sans dommages pour la santé lorsqu'il se soumet à certaines règles".
"Dans sa phase moderne, le jeûne a commencé avec le Dr Jennings. On peut dire que Jennings est tombé là-dessus par hasard à un moment où, perdant sa foi dans les médicaments, il fut conduit à rechercher d'autres méthodes plus sûres de soins.
On a l'habitude de considérer le Dr Dewey comme le 'Père de la Cure de Jeûne'. La Doctoresse Hazzard, d'autre part, déclare que 'le Dr Tanner est, à juste titre, à la tête des pionniers du jeûne thérapeutique'.
Le Dr Henry S. Tanner naquit en Angleterre en 1831. Il mourut en Californie en 1919. Il commença son premier jeûne le 17 juillet 1877. Le Dr Edward Hooker Dewey naquit à Wayland, en Pennsylvanie, en mai 1839; il mourut le 28 mars 1904. En Juillet 1877, le Dr Dewey observa le premier cas qui jeûna jusqu'au rétablissement ; l'estomac rejetant toute nourriture ; ce cas l'amena à penser au jeûne comme moyen thérapeutique et, finalement, à l'employer. Ainsi les travaux de Dewey et Tanner commencèrent presque simultanément. Cependant le Dr Jennings employait le jeûne avant leur naissance, et écrivait sur ce sujet alors qu'ils étaient encore enfants tous deux. Le Dr Trall, Sylvester Graham, le Dr Shew et d'autres de leurs collaborateurs préconisaient aussi et employaient le jeûne alors que les Drs Tanner et Dewey étaient encore à l'école, bien que leurs noms ne soient presque jamais mentionnés dans les écrits sur le jeûne. Nous trouvons le Dr Jennings employant le jeûne dès 1822, et Graham préconisant le jeûne en 1832. Dans son ouvrage sur le choléra, qui réunit ses conférences sur ce sujet, d'abord faites à New-York en 1832, il recommande le jeûne dans ce cas et dans d'autres états fébriles. Le 'Graham Journal' préconisa le jeûne en 1837, dès sa première année."
"Un rédacteur du Graham Journal du 18 avril 1937, écrivant sous le titre: 'Le système Graham, en quoi consiste-t-il?' inclut dans sa description détaillée du système le fait que 'l'abstinence est toujours préférable à la médication: c'est un bienfait de manquer un repas de temps à autre'
Un autre auteur écrivant sous le titre 'Nourrir un rhume et faire jeûner la fièvre', dans le Journal du 19 septembre de la même année, cite Les Expériences sur la digestion du Dr Beaumont: ' Dans la diathèse fiévreuse, il y a très peu ou pas de suc gastrique sécrété. D'où l'importance de refuser toute nourriture à l'estomac dans des états fébriles. Il ne peut supporter aucune nourriture; celle-ci étant alors une source d'irritation pour cet organe et, par conséquent, pour le corps entier. Aucune solution ne peut être sécrétée dans ces circonstances, et la nourriture est aussi insoluble dans l'estomac que du plomb dans des circonstances ordinaires' ; ... et il ajoute: ' entre autres remarques, si je m'en souviens bien, le docteur rapporte que la nourriture est restée dans l'estomac d'Alexis St Martin de 6 à 30 ou 40 heures inchangée, si ce n'est pas des affinités chimiques (il parle ici de fermentation et de putréfaction, H.M.S.) quand il tombait malade' Et, cependant, beaucoup pensent que lorsqu'ils ont un 'bon rhume' ils doivent manger sinon ils tomberaient crtainement malades! Oh! Je dois 'nourrir un rhume et affamer une fièvre', vous diront-ils, et ils le prennent au sérieux; et souvent ils causent ainsi une 'fièvre' qui demandera des semaines pour se terminer.
'Je peux témoigner par mes propres 'expériences', de même que par celles du Dr Beaumont, qu'une personne ayant un 'bon rhume' peut se rétablir en s'abstenant de prendre un, deux, trois, ou peut-être cinq ou six repas, si le cas est sérieux, et cela sans le moindre médicament.'
Toutes ces expériences sont tirées du site le Jeûne thérapeutique et ceux ou celles qui sont intéressées par une expérience de jeûne pourront s'y reporter pour avoir des informations complémentaires. . http://lejeunetherapeutique.groups.live.com/discussions/discussion.aspx?id=cns!9D12D4711605B!494