Au moment de mourir

Publié le par boisvert

Ceci est un témoignage de notre correspondante en Inde Mona qui m'a envoyé ce mail. Ce n'est pas de la médecine naturelle, c'est un entr'acte.

 

Dans cette période particulièrement intense où nous sommes littéralement bombardés d’énormes vagues d’énergie, il y a de nombreuses personnes qui choisissent de retourner à la maison en laissant leur corps, souvent de façon subite. Ce peut être aussi le cas pour chacun d’entre nous. Aujourd’hui parler de la vie après la mort n’est plus tabou, de plus en plus de personnes parlent au grand jour de leur expérience NDE et certains médecins commencent enfin à les prendre en considération. Nous avons de plus en plus d’informations concernant l’après vie, ce à quoi nous pouvons nous attendre après avoir quitté notre corps ; ceux qui reviennent ont souvent une vision radicalement différente de leur vie, avec un sens de responsabilité accru et une nouvelle sagesse. Dans cette période de transition nous vivons tous « une petite mort », celle de l’Ego pour nous permettre de vivre à partir de notre cœur et d’expérimenter plus d’amour. La mort est un passage d’un état à un autre à laquelle nous pouvons nous préparer sereinement tant pour accepter le départ d’êtres chers que notre propre départ. Le sens de la séparation est lié au vécu de cette 3e dimension, nous sommes tellement plus que ce corps et ce cerveau…

Ci-dessous un texte de Bronnie Ware, « les 5 grands regrets des mourants » ainsi que 2 vidéos, la première sur la transition des Etres chers et un documentaire composé de beaux témoignages NDE.

« J’ai travaillé dans un service de soins palliatifs à domicile pendant de nombreuses années. Mes patients étaient des malades incurables qui étaient retournés chez eux pour y mourir. J’ai partagé avec eux des moments absolument inoubliables. Suivant les cas, je suis restée avec eux pendant les trois à douze dernières semaines de leur vie.

Les gens grandissent très vite lorsqu’ils sont confrontés à la certitude de leur mortalité. J’ai appris à ne jamais sous-estimer la capacité d’une personne à grandir. Certains changements furent spectaculaires. Comme il fallait s’y attendre, chacun d’eux fit l’expérience d’une succession d’émotions très diverses : le déni de réalité, la peur, la colère, le remords, encore le déni, pour finalement accepter la situation. Néanmoins, chacun de ces patients trouva la paix avant de mourir ; chacun sans exception.

Lorsqu’on les interrogea sur d’éventuels regrets ou sur ce qu’ils feraient différemment s’ils avaient la possibilité de revenir en arrière, des thèmes communs apparurent encore et encore. Voici les cinq regrets les plus souvent exprimés:

1. Je regrette de ne pas avoir eu le courage dans la vie de suivre ce que dictait mon cœur plutôt que de vivre une vie conforme à ce qu’on attendait de moi.

C’est de loin le regret que j’ai le plus souvent entendu. Lorsque les gens se rendent compte qu’ils n’en ont plus pour très longtemps à vivre et qu’ils se penchent avec lucidité sur leur vie, il leur est facile de voir que nombre de leurs rêves ne se sont jamais réalisés. La plupart des patients en phase terminale confièrent qu’ils n’avaient même pas honoré la moitié de leurs rêves et qu’ils mourraient en sachant que c’était une conséquence directe des choix qu’ils avaient faits.

Il est très important d’essayer d’honorer au moins quelques-uns de vos rêves au cours de votre vie. Une fois que vous aurez perdu la santé, ce sera trop tard. Les gens ne se rendent pas compte que la santé est synonyme de liberté, jusqu’à ce qu’ils tombent malades.

2. Je regrette d’avoir accordé autant d’importance à mon travail.

Tous les patients masculins dont j’ai eu à m’occuper ont dit la même chose. Ils regrettaient l’époque où leurs enfants étaient petits et de ne pas leur avoir consacré plus de temps ainsi qu’à leur compagne.

Les femmes aussi ont exprimé ce regret. Mais, comme la plupart d’entre elles étaient d’une génération plus ancienne, beaucoup de patients féminins n’avaient jamais travaillé pour gagner leur vie. Tous les hommes dont j’ai eu à m’occuper ont exprimé l’immense regret d’avoir consacré une si grande partie de leur existence à leur travail.

En vivant plus simplement et en faisant des choix réfléchis au cours de votre vie, il est possible que vous n’ayez pas besoin de ces revenus supplémentaires dont vous croyez avoir absolument besoin. Et en vous réservant un peu plus d’espace pour vivre, vous serez plus heureux et vous serez plus disponible pour saisir de nouvelles occasions qui pourraient se présenter et qui sont plus adaptées à votre nouveau mode de vie.

3. Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer ce que je ressentais intérieurement.

Beaucoup de mes patients dirent avoir réprimé leurs émotions pour continuer à maintenir une apparence de paix avec les autres. C’est ainsi que beaucoup tombèrent malades à cause de l’amertume et de la rancœur qu’ils ressentaient constamment.

Par conséquent, ils se contentèrent d’une existence médiocre et ne devinrent jamais les personnes qu’ils avaient le potentiel de devenir.

Bien sûr, nous ne pouvons pas contrôler les réactions des autres. Cependant, même si initialement les gens réagissent mal lorsque vous essayez de changer votre manière d’être et de communiquer en parlant avec franchise, au bout du compte, cela permet d’avoir une relation beaucoup plus saine. C’est ça, ou bien cela fait sortir la relation malsaine de votre vie. Vous êtes gagnant dans tous les cas de figure.

4. Je regrette de ne pas avoir gardé le contact avec mes amis.

Le plus souvent, c’était seulement dans leurs dernières semaines qu’ils prenaient véritablement conscience de tous les avantages d’avoir de vieux amis, mais il n’était pas toujours possible de retrouver leur trace. La plupart d’entre eux avaient été tellement occupés qu’au fil des ans, ils avaient complètement perdu de vue des amis très chers. Il y avait beaucoup de regrets de ne pas avoir accordé à l’amitié le temps et l’attention qu’elle méritait. On voudrait tous avoir ses amis près de soi quand on va mourir.

Il n’est pas rare que ceux qui sont très occupés négligent les liens d’amitié. Lorsque vous êtes confronté au fait que vous n’en avez plus pour longtemps à vivre, les détails physiques de la vie n’ont plus aucune importance. Les gens veulent mettre de l’ordre dans leurs finances, si possible. Mais ce n’est pas l’argent en soi ou le statut qu’il procure qui revêt une quelconque importance à leurs yeux. Ils veulent mettre leurs affaires en ordre pour le bénéfice des personnes qui leur sont chères. Hélas, bien souvent, ils sont généralement trop malades et trop fatigués pour pouvoir s’occuper de cette tâche. A la fin, tout ce qui compte, tout ce qui importe, c’est l’amour et les rapports humains. Dans les dernières semaines de la vie, c’est tout ce qui reste: l’amour et les relations humaines.

5. Je regrette de ne pas avoir fait le choix d’être plus heureux.

C’est un regret plus souvent exprimé qu’on ne pourrait le croire.

Beaucoup de gens ont compris seulement à la fin de leur vie qu’être heureux, c’est un choix.

Ils étaient restés coincés dans leurs ornières et leurs vieilles habitudes. Le soi-disant “confort” de la familiarité avait fini par envahir complètement leurs émotions, tout autant que leur vie physique. La peur du changement les avait poussés à faire semblant, pour les autres et pour eux-mêmes, d’être contents. Alors qu’au fond d’eux-mêmes, ils auraient voulu pouvoir rire de bon cœur et retrouver un brin de folie dans leur vie.

Lorsque vous êtes à l’article de la mort, ce que les autres pensent de vous est bien le dernier de vos soucis. Que c’est beau de pouvoir se détendre et sourire à nouveau, pendant qu’on est encore en vie.

La vie est faite de choix. C’est votre vie. Choisissez en connaissance de cause. Faites preuve de sagesse et soyez honnête dans vos choix. Choisissez d’être heureux. «
Bronnie Ware

N'oubliez pas de clicquer sur NDE pour visionner une vidéo que Sibylle nous a communiqué.

Publié dans tranche de vie

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D
<br /> Merci bcp pour ces ifnfos , que j'aime bien :)<br />
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S
<br /> Merci boisvert pour toutes les informations que tu nous fais parvenir ! Je l'ai dit et je le redis : c'est un trésor que tu nous lègues !  En ce qui concerne ce dernier<br /> message, certes, ce témoignage ne fait pas partie de la "médecine naturelle", comme tu dis, mais en naturopathie holistique on prend en considération tous les plans de l'être, n'est-ce pas<br /> ? .... et à ce titre-là cette info a toute sa place !<br /> <br /> <br /> Par contre, au début du message il est question de deux vidéos, que je n'ai pas trouvés dans ce post. Je pense que pour l'une des deux vidéos il devrait s'agir de ceci : <br /> <br /> <br /> http://www.ubest1.com/?page=video/33376/anita-moorjani-sortie-d-un-cancer-phase-terminale-apres-emi-nde<br /> <br /> <br /> Je pense que ce temoignage aussi a toute sa place .... pour mieux se familiariser avec l'"après", ôter des peurs et angoisses, ou juste pour y réfléchir un peu.<br /> <br /> <br /> Je te souhaite à toi, ainsi qu'à celles et ceux qui te sont chers, de belles fêtes lumineuses de fin d'année, dans la paix et la sérénité.<br /> <br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> <br /> Sibylle<br />
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B
<br /> <br /> Merci Sibylle, j'ai incrusté ta vidéo dans le texte sous le mot NDE. C'est très long mais un très beau témoignage sur les NDE.<br /> <br /> <br /> Bonne journée !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> bonjour à tous<br /> <br /> <br /> je ne connaissais pas Bronnie Ware , merci pour ce partage . <br /> <br /> <br /> A lire et relire , pour ne pas oublier , pris dans le quotidien , qu on laisse parfois nous devorer.<br /> <br /> <br /> en lisant ces lignes , j ai pensé aussitot à une autre grande dame , qui a travaillé elle aussi avec les mourants, tout au long de sa vie ,et qui ( si je ne me trompe pas , mais suis sure que<br /> non) fut le precurseur des soins palliatifs : Elisabeth kubler Ross.<br /> <br /> <br /> je suis soignante , j ai travaillé  avec beaucoup de questionnements , un sentiment d injustice souvent,  elle m a apporté des reponses , m' a conforté dans mes valeurs.<br /> <br /> <br /> c est pourquoi je voulais partager a mon tour avec vous , si vous ne la connaissez pas ...<br /> <br /> <br /> la mort est une question vitale , un des livres qu elle a ecrit ou je me replonge regulierement .<br /> <br /> <br /> rien de morbide dans ce livre ,rien de triste, toute une philosophie , basée sur toute une vie d experiences riches et variées . à lire pour tous .<br /> <br /> <br /> ou la mort et la vie sont intimement liées,sans tabous.<br /> <br /> <br /> je profite de ma bafouille pour remercier boisvert ( j imagine que ce pseudo vous va comme un gant ) de ce partage au travers de ce blog que je consulte regulierement meme si je ne m y exprime<br /> que peu .<br /> <br /> <br /> on est taiseux dans la marne :)<br /> <br /> <br /> j y ai enormement appris , j etudie toujours .<br /> <br /> <br /> bonnes fetes de fin d année a vous tous qui me lirez !<br /> <br /> <br /> bonne journée a vous <br />
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B
<br /> <br /> Merci Merine,<br /> <br /> <br /> Je connaissais également Elisabeth Kubler Ross. Merci pour la goutte d'eau qui alimente le fleuve. Aucune expérience n'est triste. Les plus grandes misères sont annonciatrices des plus grands<br /> bonheurs. Les orientaux ont une maxime pour parler de cela : Plus grand la face, plus grand le dos. Pour ma part ce sont de grands malheurs qui ont façonné ma vie et qui m'ont en quelque sorte<br /> forcé à devenir l'homme que je suis aujourd'hui. Mais la vraie vie, elle est ici ou...<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Merci Fernand<br />
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J
<br /> Merci Fernand, <br /> <br /> <br /> C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu votre article, Maman est en fin de vie.<br /> <br /> <br /> Mais la distance de notre domicile fait la rareté de nos rencontres.<br /> <br /> <br /> Mais les aides à domicile sont remarquables en france.<br /> <br /> <br /> Encore MERCI pour vos articles.<br /> <br /> <br /> Jackleen<br />
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B
<br /> <br /> Ah Jackleen, il y avait longtemps que je ne vous avais pas lu. Je vous souhaite beaucoup de courage. C'est la fin de cette vie pour votre maman, mais je suis bien persuadé qu'elle va commencer<br /> une vie bien plus exaltante et heureuse. D'après ce qu'on lit des expériences de NDE, on a l'impression que l'on vit notre purgatoire sur cette terre et notre vraie vie dans l'au-delà. Alors même<br /> partie elle sera encore plus proche de vous et pourra mieux veiller sur sa fille. N'est-ce pas le souhait de toutes les mamans du monde ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Ne dites pas que vous êtes au soir de votre vie ! Peut-être vous reste-t-il au moins trente ans à vivre ?! Vous avez vu ce cycliste de 101 ans ? Un petit homme très frugal et très sympathique ?<br /> Vous trouverez des infos sur Glouglou. Qui gagne des championnats à son âge ! Pour les Japonais, on entre dans l'âge adulte à 60 ans, alors vous êtes encore un tout jeune adulte. Je connaissais<br /> le témoignage de cette infirmière et j'en ai moi-même beaucoup entendu. La vie et la mort sont des mystères et ce qui importe c'est vraiment d'être heureux et de ne pas fermer son coeur aux<br /> autres mais toutefois de se protéger car l'homme ne l'oublions pas est un loup pour l'homme et l'histoire n'est pas avare d'exemples de sa cruauté et de sa folie. En cette période de fêtes et de<br /> gourmandise, il est important de conserver ses yeux et son coeur d'enfant. Et de ne pas se refuser des plaisirs sous prétexte que... Un petit chocolat n'a jamais tué personne, ni une flûte de<br /> champagne, ni un toast de (je n'ose pas mais j'adore cette spécialité française...) de foie gras ! Soyons léger et pratiquons l'autodérision ! Alors, jeune homme, si je puis me permettre cette<br /> petite familiarité, bonnes fêtes !<br />
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B
<br /> <br /> Disons qu'à plus de 75ans maintenant je suis dans la 4ème partie de la vie, mais ne vous faites pas de souci je ne renonce à rien, j'ai toujours envie de tout, et je mangerais comme tout le monde<br /> pour les fêtes. La sobriété c'est pour tous les jours, le plaisir et la joie c'est pour les jours de fête.<br /> <br /> <br /> Bonne fête à vous aussi, Yamina !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> très bel article.<br /> <br /> <br /> J'ai fait le choix, enfin disons que j'ai assumé le choix, cette année, à mes 24 ans de vivre la vie que je voulais sans me tuer au travail, voyant l'aigreur que cela génère chez mes proches.<br /> <br /> <br /> J'ai peu d'argent, mais beaucoup de temps. La finalité : réussir à être en harmonie avec moi-même (et par conséquent les autres), ne rien attendre des autres, mais donner néanmoins, rester<br /> foncièrement optimiste, et ce sont des gens comme vous qui me confirment ma pensée dans les instants de doute!<br /> <br /> <br />  <br />
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B
<br /> <br /> C'est sûr qu'il ne faut pas attendre qu'il soit trop tard pour commencer à vivre. La vie est si courte. J'en suis au soir de ma vie et il me semble que c'était hier le premier jour.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Magnifique ! C'est ce que je m'efforce de faire et ne cesse de répéter à qui veut l'entendre "Nous n'avons qu'une vie" !!! Merci pour votre blog et tous vos conseils que je suis attentivement,<br /> c'est d'une grande qualité. Sybille<br />
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B
<br /> <br /> Merci Sybille et bonne journée !<br /> <br /> <br /> <br />