BOOSTER SA MEMOIRE
Non, ce n'est pas un chameau pris sous la neige, seulement un petit arbuste sous son manteau blanc.
Nous avons vu la relation étroite entre l'intestin et le cerveau et aujourd'hui nous allons voir les conséquences.
Le cerveau est l’organe qui a le plus besoin de corps gras.
Une fonction mal connue du cholestérol est de protéger nos cellules nerveuses de l’oxydation. Or l’oxydation des cellules, c’est précisément le facteur clé du vieillissement, de sorte que l’on peut considérer que le cholestérol est un antioxydant et un excellent anti-âge. Curieusement on a remarqué que les gens victimes de la maladie d’Alzheimer avaient des taux de cholestérol très bas. En vieillissant il vaut mieux avoir un peu de cholestérol que pas assez. Cette notion est très récente.
Avec le cholestérol, les phospholipides sont les constituants essentiels des membranes de nos cellules. L’un des phospholipides les plus importants pour le cerveau s’appelle phosphatidylcholine. Il renferme une substance alimentaire, la choline, qui est elle-même utilisée pour fabriquer un neurotransmetteur d’une importance capitale pour la MEMOIRE, l’ACETYLCHOLINE.
Dans la maladie d’Alzheimer on ne retrouve plus assez d’acétylcholine et la mémoire fout le camp.
Il est donc essentiel que l’alimentation apporte suffisamment de Choline pour permettre de recharger les neurones en phosphatidylcholine.
On nous incite à consommer des aliments pauvres en graisses (donc en Choline) et en cholestérol. C’est une erreur et notre cerveau et notre mémoire en particulier en souffrent.
Avec cela, tous les sucres rapides, raffinés, les glucides comme le pain blanc, les céréales raffinées en général , tous les sucres, sont des poisons pour la gestion du cholestérol.
En résumé un régime pauvre en graisse, riche en glucides, et nos cellules sont mal approvisionnées en cholestérol, résultat, fuite de l’acétylcholine et mémoire qui flanche.
Le Cerveau a besoin de bons gras.
Il faut rejeter les acides gras saturés, charcuteries, viandes rouges, tous les laitages.
Il faut privilégier les acides gras insaturés et poly-insaturés.
Insaturés : L’HUILE DE COLZA la plus riche en oméga 3, l’huile de lin, et l’huile d’olive riche en oméga 9.
Souvenez-vous également que les oméga 3 et 6 sont en concurrence et que le rapport doit être autour de 1 pour les oméga 3, pour 4 au maximum pour les oméga 6. Ce rapport qui est très souvent de 1 pour 10 ou même pour 20 dans l’alimentation moderne. 2 solutions pour revenir à un rapport normal, soit on augmente les Oméga 3 soit on diminue les oméga 6.
« Une tête bien faite doit « baigner dans l’huile » (la bonne, bien entendu) – Dr louis BERTHELOT et Dr Jacqueline WARNET – Les secrets de l’intestin, filtre de notre corps.
Dans ce contexte, les régimes cétogène et paléo sont excellents donc il ne faut plus se soucier de prendre des acides gras saturés car si on supprime les glucides, ils vont être utilisés et donc bénéfiques. Ces 2 régimes sont recommandés pour combattre la maladie d'Alzheimer comme la maladie de Parkinson.
Le cerveau a besoin d’acides aminés essentiels tels que tyrosine et tryptophane.
Il a également besoin de magnésium dont nous manquons tous (étude SUVIMAX).
Quant au coenzyme Q10, qui diminue avec l’âge, il provoque fatigue, manque d’énergie et d’endurance car il est rarement suffisant dans l’organisme.
On peut ajouter un complément alimentaire intéressant à base de curcumine qui est extraite du curcuma. Propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes. Mais pour permettre à la curcumine d’être bien absorbée et assimilée il faut la consommer avec de la pipérine (poivre noir). Il existe des compléments alimentaires (Dolupérine par exemple), qui ont ces deux éléments qui travaillent ainsi en synergie. Les prendre à un repas avec des bonnes graisses (huiles de colza ou poissons gras).
Le Gingko Biloba qui améliore la circulation intra crânienne et l’extrait de pépins de raisin sont d’autres compléments alimentaires qui peuvent être intéressants.
En vieillissant, et comme pour la coenzyme Q10, on manque de silice pour nos cellules et une complémentation de silicium de prêle par exemple en cure peut également être intéressante.
Avec cela on ne saurait trop conseiller de pratiquer de l’exercice physique, la marche par exemple, et bien sûr toujours faire travailler sa mémoire en pratiquant de petits exercices.
Manger peu est ici une règle d’or. Nos cellules ont besoin d’oxygène. Nos anciens disaient « ventre plein n’a pas de tête » et le conseil sur lequel j’insiste le plus c’est celui-là. Je sais qu’il est très difficile de diminuer la quantité au sein même du repas, Mais par contre il est plus facile d’intégrer un repas différent comme un repas de fruits ou de crudités à la place de l’un des deux gros repas et c’est un très bon moyen pour diminuer la quantité journalière d’aliments, et de plus , on s’y habitue facilement. Il suffit d’insister pendant 4 ou 5 jours et l’habitude est prise. Bien sûr, Il est très important que le 2ème repas soit très équilibré, en protides, glucides et lipides, un repas complet est ici, essentiel. Peu de sucres rapides, pas de calories vides (pain blanc, sucre blanc), des aliments complets.
Et n’oubliez jamais que le cerveau et l’intestin sont en perpétuelle connexion, (nerf pneumogastrique), soignez votre intestin et votre cerveau va à nouveau sourire.