HUILES ESSENTIELLES - COMMENT ? Suite
Familles des monoterpènes et monoterpénols :
Propriétés calmantes, apaisantes et réharmonisantes. Tout ce qui tend à voir apparaître un syndrome dépressif. Et ce groupe en particulier a des vertus neurotoniques. Elles peuvent apporter un soutien appréciable à la personne épuisée, déprimée et donner un coup de pouce pour remonter la pente et retrouver ainsi la joie de vivre. Précisons que ces essences revigorantes tonifient le système nerveux sans toutefois l'exciter.
Les monoterpènes figurent en bonne place dans la composition biochimique de l'encens (70%, dont 35% d'alpha-pinène) et de la Pruche (40%). Or ces deux huiles essentielles procurent aux personnes se sentant en affinité avec elles une force tranquille les aidant à surmonter leurs peurs et à traverser les épreuves, en particulier celles de la fin de vie et du deuil. Pour se donner du courage, de la force mentale, préparer un mélange à parts égales de Pruche- Encens- Laurier noble puis appliquer 3 gouttes sur le plexus solaire 3 fois par jour. Quant au Bois de rose, trés riche en monoterpénols 90% dont 87% de linalol), on le recommande fort logiquement aux personnes fatiguées, dépressives. Il se distingue aussi par une drôle de particularité, à savoir que son effet stimulant se double, d'un effet apaisant. Cela tient aux propriétés du linalol qui, bien qu'appartenant à la famille des monoterpénols, possède néanmoins des vertus calmantes. C'est pourquoi la personne angoissée, surmenée, se montrera plutôt sensible à l'effet apaisant du linalol.
En cas d'asthénie, de dépression, appliquer 3 gouttes de bois de rose sur le plexus solaire ou le long de la colonne vertébrale 2 fois par jour.
LOrsque l'on parle de chémotype, c'est en quelque sorte la carte d'identité biochimique de l'huile essentielle en question. C'est sa composition moléculaire exacte qui fait apparaître le ou les composants chimiques principaux de l'HE, par ordre décroissant.
Exemple : Camomille noble, une HE précieuse. La composition figurant sur l'étiquette : " angélate d'isobutyle, angélate d'isoamyle". La mention de ces deux principes actifs indique une présence dominante d'esters et comme la camomille noble fait partie des huiles à esters, elle possède donc des vertus calmantes, sédatives et antispasmodiques.
Un autre exemple : Il peut arriver que la composition d'une huile essentielle se limite à un constituant archi-dominant : c'est le cas de l'huile essentielle de Gaultherie couchée qui est composée de 99% de salicylate de méthyle. Sachant que le salicylate de méthyle n'est autre que l'aspirine végétale, on comprendra aisément que cette huile possède effectivement de fortes propriétés sédatives, si ce n'est que celles-ci sont davantage destinées à calmer la douleur (action antalgique) qu'à apaiser le système nerveux. (les sportifs connaissent d'ailleurs trés bien cette HE.). En outre cette extrême richesse en esters fait qu'il est préférable de diluer cette HE dans un peu d'huile végétale avant de l'utiliser par voie cutanée sur une peau trés sensible. (Personnellement je la dilue dans une huile d'arnica pour les traumatismes sportifs). Alors qu'une telle précaution de dilution est tout bonnement inutile avec d'autres HE à esters comme la camomille noble ou la lavande vraie.
Cette excellente étude est toujours tirée du magasine Belle-santé sur le numéro hors-série concernant l'aromathérapie.
Nous avons vu dans le précédent article les affinités des différentes huiles essentielles pour le mode d'administration. Voyons aujourd'hui le contraire : Les modes d'administration qu'il vaut mieux ne pas utiliser pour certaines de ces HE.
Ne pas utiliser par voie buccale :
Cèdre de virginie, Eucalyptus citronnée, Gaultherie couchée, Pin sylvestre, Rose, Ylang-Ylang.
Déconseillées : Bergamote, Cajeput, Ciste, Citronnelle, Eucalyptus globulus, Eucalyptus radiata, Genévrier, Géranium, Lavande vraie, sauvage, et lavandin, Lemongrass, Palmarosa, Patchouli, Sapin de Sibérie, Santal, .
Ne pas utiliser sur la PEAU :
Cannelle, Citron, Girofle, Mandarine, Pin Sylvestre, Sarriette vivace,
Plutôt déconseillées : Aneth, Basilic, Cyprés, Estragon, Oranger doux, Sapin de Sibérie, Thym à Thymol, Origan compact, Lentisque Pistachier.
Ne pas utiliser en diffusion :
Cèdre de Virginie, Ciste, Gaultherie, Girofle, Hélichryse italienne, Niaouli, Patchouli, Santal, Sarriette vivace, Tea-Tree, Thym à Thymol, Thym à Thujanol, Origan compact, Lentisque Pistachier.
Déconseillées : Aneth, Basilic, Bois de rose, Cajeput, Camomille romaine, Cannelle, Cyprés, Estragon, Eucalyptus globulus, Genévrier, Laurier noble; Lavande Aspic, Lavandin, Marjolaine, Menthe poivrée, Petit grain Bigarade, Sauge sclarée, Thym à linalol, Ylang-Ylang.
Ce sont des généralités mais cela peut vous indiquer s'il faut impérativement diluer ces huiles essentielles qui sont soit à ne pas utiliser d'une certaine manière, soit déconseillées. Car vous pouvez toujours utiliser par voie buccale une HE interdite ou déconseillée, mais alors vous devez prendre de grandes précautions en dosage, en dilution et période d'essais.
Et je puis vous donner un exemple à ne pas suivre et quoi de mieux que de parler de mes propres erreurs, Je puis vous dire qu'un jour par exemple, et pour supprimer un bobo que j'avais en plein visage, j'ai voulu essayer d'utiliser l'origan compact pur, pour aller plus vite (il est seulement déconseillé). Le bobo est parti trés rapidement, mais la brûlure est restée, donc rien ne sert de courir... et soyez trés prudent car les HE sont des concentrés extrêmement actifs et efficaces, servez-vous de ces indications et, dans le doute, diluez abondamment.