L'ASTAXANTHINE
L’astaxanthine est un antioxydant de la famille des caroténoïdes, un autre me direz-vous. C’est vrai que l’on parle beaucoup des antioxydants et moi le premier. C’est peut-être parce que je suis vieux et que les antioxydants sont des remèdes naturels luttant contre le vieillissement. Ce sont des remèdes anti-âge.
L’astaxanthine est fabriquée par plusieurs genres d’algues et de planctons. C’est un pigment rouge qui donne sa couleur aux crevettes, aux saumons et même aux flamants roses qui mangent les crevettes. Même les truites qui mangent des crevettes deviennent saumonées et donc roses. Certaines algues unicellulaires comme Haematococcus pluvialis fabriquent l’astaxanthine. Elles s’en servent pour se protéger des effets des rayonnements ultraviolets.
Cette substance naturelle très puissante est à l’origine de la formidable énergie que déploient les saumons pour remonter les ruisseaux et se reproduire là où ils sont nés. Dans le domaine de l’énergie on peut dire qu’ils sont les champions. Et plus ils remontent haut dans les rivières et plus la concentration en astaxanthine est importante.
Si vous recherchez la puissance de cet antioxydant il faudra la chercher principalement dans les poissons sauvages car elle y est en forte concentration, de l’ordre de 10 fois plus que dans les poissons d’élevage. Dans les saumons sauvages elle peut s’élever jusqu’à 40mg/kg, alors que dans les saumons d’élevage on n’en trouve plus que 5mg/kg. Si donc vous prenez une capsule dosée à 4mg c’est comme si vous mangiez 100 grs de saumon sauvage.
L’astaxanthine est semblable à du bêta-carotène mais sa puissance est 54 fois plus puissante et deux fois plus forte dans son action de neutralisation de l’oxygène singulet. (une espèce chimique excitée de l’oxygène notamment produite sous l’action de radiations comme celle provenant du soleil). Cet oxygène singulet produit aussi ses méfaits au niveau des yeux. Il attaque le cristallin et la rétine, d’où l’intérêt de l’astaxanthine dans la prévention de la cataracte et de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. (DMLA). On la dit 14 fois plus efficace que la vitamine E, 65 fois plus puissante que la vitamine C pourtant un excellent antioxydant. Elle neutralise les radicaux libres, bien sûr, mais elle est 50 fois plus efficace dans la peroxydation des acides gras que le bêta-carotène ou la zéaxanthine. Elle a une action avérée sur les LDL sériques.
Elle réduit un œdème chez le rat alors que la vitamine E reste sans effet. On lui a reconnu un effet contre l’Hélicobacter pylori et les ulcères qui en résultent. Anti-inflammatoire, elle est également stimulant du système immunitaire. Elle stimule la production d’anticorps et les cellules T, (cellules tueuses). On a constaté qu’elle stimulait la production d’immunoglobuline.
On a également constaté une activité anti-cancéreuse de l’astaxanthine. Par exemple un effet protecteur contre le cancer de la vessie, de la prostate ou de la bouche.
L’astaxanthine peut également exercer une action bénéfique sur les niveaux de cholestérol LDL et HDL et par là-même sur le cœur, ajouté à son action anti-inflammatoire. Une étude récente confirme le rôle protecteur de l’astaxanthine sur le système cardio-vasculaire : Diminution de la triglycéridémie totale, augmentation du bon cholestérol, contrôle du mauvais et surtout élévation d’une hormone, l’adiponectine, qui, de ce fait, se trouve mieux à même d’exercer son action, anti-inflammatoire, anti-athéromateuse et anti-diabétique. L’astaxanthine a également la capacité de se loger dans la paroi des mitochondries, afin de les préserver du stress oxydatif, de régénérer la Coenzyme Q10 et ainsi d’optimiser indirectement la synthèse de l’ATP, l’indispensable source d’énergie de toutes nos cellules. Cette aptitude a naturellement de nombreuses répercussions favorables pour la pratique sportive et la santé cardio-vasculaire et cérébrale.
L’astaxanthine est une alliée précieuse de la peau, des cheveux et des yeux. La fatigue des yeux dues aux écrans seraient justiciables d’une complémentation en astaxanthine, l’assèchement des yeux, la vision double, les difficultés d’accommodation également. Les caroténoïdes en général ont une action sur les capillaires de la rétine.
L’astaxanthine stimule les cellules souches progénératrices des cellules nerveuses en général.
En 2005, une étude de qualité conduite sur 30 hommes confrontés à un problème d’infertilité a montré un effet positif de l’astaxanthine sur la fonction spermique et la fertilité.
Des études ont démontré qu’elle diminue les risques de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.
Contrairement au bêta-carotène, l’astaxanthine a la capacité de traverser la barrière hémato-céphalique, contribuant ainsi à une meilleure protection du cerveau grâce à son action anti-oxydante.
La liste de ses bienfaits est longue mais on se doit de parler de cette étonnante capacité à améliorer les performances physiques. En effet, elle augmente la résistance et l’endurance à l’effort, et réduit le niveau d’acide lactique dans les muscles. Une étude menée en 2008 a permis de constater qu’une supplémentation en astaxanthine permet également de brûler plus de graisses pendant l’effort physique.
L’intérêt nutritionnel d’un composé naturel à vocation antiradicalaire tient prioritairement à son caractère assimilable, à sa capacité à franchir les différentes barrières de l’organisme (barrière stomacale, intestinale, sang-cerveau, hémato-rétinienne, etc…) et à sa diffusion dans les différents tissus et organes et à, ce jeu, l’astaxanthine joue les premiers de la classe.
Où trouve-t-on cette petite merveille ?
Nous l’avons vu, dans la chair des saumons sauvages surtout, l’huile de krill (espèces de mini-crevettes planctoniques qui foisonnent dans les eaux froides des océans, en particulier dans les eaux froides antarctique), les crustacés.
Vous pouvez également la trouver au laboratoire NUTRIXEAL sous le nom de Vitaxanthine. Une gélule fournissant 4mg d’astaxanthine. Ou encore le produit Asta Vista chez « Petite tomate ».