La MALADIE DE LYME
Dans ma jeunesse on n'entendait pas parler de la maladie de LYME. Pourtant les tiques et autres insectes piqueurs, moustiques, araignées existaient déjà. Peut-être aussi qu'elle existait, mais les médecins ne savaient pas mettre un nom sur cette maladie qui se cache sous d'innombrables symptômes qui font penser à beaucoup d'autres maladies. En effet, c'est plus de 800 symptômes différents qui se manifestent faisant penser tour à tour à du rhumatisme déformant, de la spondylarthrite ankylosante, de la fibromyalgie, de la sclérose en plaques, etc... De sorte que les malades en se plaignant d'un peu partout sont catalogués d'affabulateurs, ou de névrosés et sont très souvent orientés vers des psys. C'est dans la tête que cela doit se passer. En vérité, le diagnostic est difficile. Ajoutez à cela que les médecins ne connaissent presque pas cette maladie et il s'avère que les patients ont devant eux un véritable chemin de croix et un calvaire à vivre pour de longues années.
Des bactéries redoutables ont envahi l'organisme et ces spirochètes puisque c'est d'eux qu'il s'agit, sont de véritables monstres d'ingéniérie génétique, doués de terribles facultés d'adaptation, de simulation et de dissimulation. Ils sont absents pour la plupart des examens médicaux à notre disposition. Et même pour les test mis en place pour cette maladie (Elisa et Western Blot) il arrive que les tests sont faussement négatifs pour des malades en grande souffrance. Ces redoutables bactéries sont à l'origine de nombreuses pathologies, et toujours associées à des co-infections.
A l'origine le patient est piqué par une tique, une puce, un moustique, une araignée, un taon, un aoûtat, etc.... On peut alors voir apparaître un érythème migrant, une sorte de halo autour de la piqûre, mais pas toujours. Les premiers symptômes de la maladie font aussitôt penser à de graves maladies auto-immunes. Mais comme la maladie ne se déclare que plus tard, on ne pense plus du tout à la piqûre d'origine. De sorte que les malades seront soignés pour des maladies qu'ils n'ont pas. La borréliose de Lyme induisant les médecins en erreur. La maladie est bien là et elle fait son chemin. « L'absence de preuve, n'est pas une preuve d'absence » Michel JOUVET neurobiologiste.
Et ne croyez pas que cette maladie est rare c'est même tout à fait le contraire. Cette bactérie géante se développe partout dans le monde et la France est le quatrième pays d'Europe touché par le développement galopant de la maladie, dans une ignorance absolue de la part du grand public et une méconnaissance quasi généralisée du sujet pour les professionnels de la santé. Ainsi, une très grande majorité de la population française (probablement plus de 80% selon de récentes études) serait infectée par la borréliose de Lyme sans le savoir en raison des difficultés liées à sa détection et donc de sous-diagnostic.
La borréliose de Lyme ne serait sans doute pas grand-chose si elle n'était accompagnée de co-infections, c'est à dire de micro-organismes tels que bactéries, protozoaires, champignons, vers, virus, qui viennent contribuer au développement des spirochètes.
Notre environnement est chargé en métaux lourds et des taux inacceptables de mercure notamment (vaccins, amalgames dentaires, poissons prédateurs de grande taille,) mais aussi d'aluminium, de plomb, d'arsenic, etc... viennent noircir le tableau. Ils contribuent à la formation d'un « biofilm » autour du spirochète qui ne sera ainsi pas facile à atteindre et à détruire. Nul doute que ces métaux lourds sont un facteur clé du développement galopant de la borréliose de Lyme.
La mère infestée peut transmettre la maladie à son enfant in utero.
Voici les symptômes les plus courants de la maladie :
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Syndrome de la fatigue chronique
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Fibromyalgie (fatigue, douleurs musculaires, sommeil perturbé, troubles digestifs...)
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Céphalées
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Troubles visuels
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picotements dans les yeux
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troubles du sommeil
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Douleurs migrantes
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Acouphènes
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Crampes et sueurs nocturnes
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Troubles cardiaques et respiratoires
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Paralysies faciales
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Dépression chronique
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Douleurs articulaires (genoux, dos, cou)
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Inflammations ligamentaires
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Maux d'estomac et d'intestins
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Troubles métaboliques du foie
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Alternance diarrhée-constipation
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Inflammation ganglionnaires
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Difficultés d'élocution, de concentration
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Sautes d'humeur
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Hyper sensibilité de la peau
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Et d'autres que vous pourrez trouver sur le site France Lyme.
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On a attribué la responsabilité de la Borrelia Burgdorferi pour beaucoup de nos maladies émergentes comme l'autisme, la fibromyalgie, la fatigue chronique, la spondylarthrite ankylosante, ou rhumatoïde, la sclérose en plaques, et autres maladies auto-immunes.
LES TRAITEMENTS :
Tout d'abord vous comprendrez bien qu'il est inutile de s'attaquer à tous les symptômes les uns après les autres, il nous faut utiliser ici une médecine globale, holistique.
Il s'agit ici d'une infection généralisée, profondément ancrée dans le malade et quelquefois depuis très longtemps. Le Spirochète a fait son nid douillet duquel il sera difficile de le faire sortir. Et la technique la plus puissante connue depuis la nuit des temps c'est encore le JEUNE. Ce sera le commencement de toute la thérapeutique car vous vous doutez bien que le chemin va être long et difficile. Donc pour commencer, un jeûne d'une semaine par exemple serait un bon point de départ.
Ensuite il faut réformer tout l'environnement du patient et avant toute autre chose son alimentation.
Personnellement je verrais bien un jeûne intermittent (enlever le petit déjeuner ) et ne conserver que 2 repas. Avec donc 16 heures de récupération et de jeûne entre le repas du soir et le déjeuner du lendemain midi.
Pour cette alimentation et comme pour toutes les maladies (y compris celle-là), c'est la muqueuse de l'intestin grêle qui est devenue poreuse et qui a permis d'introduire dans l'organisme de grosses molécules polluantes comme les métaux lourds ou autres polluants de notre alimentation. Dans l'intestin grêle se fait la sélection de toutes les substances qui peuvent entrer dans l'organisme. C'est la frontière mais aussi la porte d'entrée, ce qui a fait dire au dr Seignalet que l'Intestin grêle était un carrefour pour de nombreuses maladies. Les entérocytes (les minuscules chapeaux à plumes) achèvent la digestion grâce à leurs cils, 3 millions de milliards de cils, excusez du peu, rangés sur 300m2. Ces entérocytes permettent (ou pas) le passage des fines molécules dans le sang. Donc il est impératif de supprimer le gluten et tous les laitages, et manger selon la technique du dr Seignalet. « Pour une maladie qui entre par les poumons, ou la peau, 20 entrent par l'intestin grêle » disait le dr Seignalet, et bien là c'est le cas, la maladie n'est pas entré par l'intestin grêle, mais c'est par là que nous allons la faire sortir.
J'ajouterai que le sucre est un poison en tous temps, donc à supprimer au maximum.
Lorsque je parle d'environnement c'est également le côté activité physique. Chacun selon ses moyens devra nager, pédaler, marcher, suer, etc... et le tout en plein air. L'oxygénation est ici primordiale. Nos cellules ont besoin d'oxygène et il faut tout faire pour les oxygéner. Le Germanium sera ajouté pour aider à une oxygénation maximum des cellules. Il a été démontré que la pratique d'une activité physique augmente la charge électrique des cellules. Cette dernière tient un rôle essentiel dans la lutte contre de nombreuses maladies. La Dopamine, (hormone sécrétée au cours d'une activité physique) remontera le moral et il en faut au cours de cette maladie.
Et ensuite nous avons toute une batterie de remèdes naturels qui vont pouvoir aider :
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le Tic-Tox (Sarriette, girofle, camomille sauvage, sauge)
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le Samento (extrait de vigne péruvienne)
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Cumanda (extrait d'écorce d'arbre d'Amazonie)
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Quelques huiles essentielles à fort pouvoir bactéricide, antifongique, antiparasitaire, comme ORIGAN Compact, SARRIETTE vivace, GIROFLE, RAVINTSARA, ARBRE A THE (TEA TREE).
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Le CHARBON ACTIVE aidera à éliminer les métaux lourds. ESSENTIEL.
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Le remède principal : L'ARGENT COLLOIDAL Anti infectieux polyvalent, anti-bactérien très puissant. A coupler avec le SELENIUM, souvent déficitaire
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La Vitamine C. Là aussi il faut constater que les animaux qui sont porteurs de nombreuses tiques ne souffrent pas de la maladie parce qu'ils génèrent naturellement de la vitamine C en abondance, ce qui n'est pas notre cas. Il faut donc l'utiliser à hautes doses.
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Le GERMANIUM pour activer l'oxygénation de toutes les cellules et stimuler le système immunitaire.
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Les Oméga 3,6,9 mais surtout les 3 – EPA (huiles de colza, de noix, de lin) et DHA (à longues chaînes) que l'on trouve dans les petits poissons gras.(sardines, maquereaux, anchois, etc..). Si vous voulez en ajouter en compléments alimentaires il faudra choisir des comprimés gastro-résistants.
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Il ne faudra pas hésiter à utiliser ANTIOXYDANTS, VITAMINES et MINERAUX, (manganèse, silice, cobalt, sélénium, zinc...), Vitamines C, D, E surtout.
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L'ALGUE KLAMATH, anti-inflammatoire, stimulant du système immunitaire et des cellues souches.
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PANACEO ou MEGAMINE Zéolite activé, roche volcanique, détoxifiant de premier ordre.
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Le GANODERMA LUCIDUM, antioxydant, soutient le système immunitaire, le système nerveux, hépatique. Aide dans beaucoup de domaines.
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COENZYME Q10 également en gastro-résistant. Très déficitaire chez les malades de Lyme. Elle joue un rôle essentiel dans les fonctions cardiaque et musculaire et dans la production d'énergie par les mitochondries de nos cellules.
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Il faut penser à l'intestin grêle et le REGULAT : Complexe enzymatique particulièrement intéressant car il agit sur le syndrome d'intestin poreux et l'acidose tout en compensant les carences enzymatiques. A utiliser en priorité, santé de l'Intestin grêle oblige.
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Il faut également penser au Magnésium. Le MALATE de MAGNESIUM est un chélateur contre l'aluminium (stocké souvent dans le cerveau).
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La CHLORELLA Ou la SPIRULINE micro-algues d'eau douce, riches en protéines, vitamines, oligo-éléments et chlorophylle ont la propriété de capter certains métaux lourds, notamment le mercure.
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ASTAXANTHINE : Antioxydant très puissant (caroténoïdes)
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Il est évident que cela fait beaucoup de choses mais la maladie est tellement diversifiée, elle présente tellement de facettes et de symptômes différents, que l'on est obligé d'adapter le traitement aux symptômes dont le patient souffre. Et adapter ensuite en fonction de l'avancée des améliorations. Donc la médication peut commencer d'une certaine façon et se modifier par la suite.
Sites : Chronimed, France Lyme
Livre : « Maladie de Lyme » par Judith ALBERTAT (editions Thierry SOUCCAR)
« L'alimentation ou la 3ème médecine » du dr SEIGNALET