Le GLUTATHION
ET oui, j'ai eu la surprise de tomber sur un groupe de chevreuils qui était tranquilement en train de brouter les jeunes pousses de blé. Ils étaient 9 à faire bombance. Il est déjà très rare d'en rencontrer un par nos montagnes de Lozère alors un groupe comme ça ! Heureusement, mon appareil photo ne me quitte jamais dans mes randonnées.
« Une personne en bonne santé ne rapporte rien, une personne morte non plus. L'ARGENT se trouve entre les deux, chez les personnes qui souffrent d'une ou plusieurs maladies chroniques. » (La santé dans l'assiette, Jupiter films, 2013).
Ca tombe bien, l'assiette, c'est ce qui nous préoccupe le plus, les maladies chroniques également. Aujourd'hui nous allons parler d'un antioxydant mais pas n'importe lequel puisque celui-là est considéré comme le plus important et le plus efficace parmi tous les antioxydants. C'est lui en priorité qui protège nos cellules des fameux radicaux libres. Il est la première ligne de défense de l'organisme contre le stress oxydatif et les divers polluants comme métaux lourds, pesticides, etc...Et comme l'accumulation de ces dommages oxydatifs est le principal facteur du vieillissement et de la dégradation des fonctions physiologiques associés, on comprend aisément que la concentration intracellulaire de glutathion est extrêmement importante pour notre santé et même pour notre survie. On a remarqué en effet une corrélation directe entre le vieillissement et les concentrations intracellulaires de glutathion. Nos scientifiques ont acquis la certitude que des niveaux maximum de glutathion sont indispensables pour aider le système immunitaire, protéger et détoxiquer le foie, éloigner toutes les maladies chroniques, et ainsi favoriser la longévité.
On a surnommé le glutathion le « super antioxydant miracle », ou le « maître antioxydant », on peut dire aussi que c'est un facteur essentiel pour favoriser l'espérance de vie. Sans lui, nous ne pourrions tout simplement pas survivre. D'autres antioxydants majeurs comme la vitamine C ou E seraient incapables d'effectuer leur travail sans un niveau acceptable de glutathion.
Hélas plusieurs facteurs font baisser nos réserves de glutathion, comme le tabac, les polluants de toutes sortes, l'alcool, les médicaments, une diététique inapropriée, et aussi bien sûr, l'âge.
Le glutathion est une petite protéine composée de 3 acides aminés : la cystéine, l'acide glutamique et la glycine. Il existe dans une forme réduite (GSH) et dans une forme oxydée (GSSG), les deux étant en équilibre l'une avec l'autre. Il est naturellement présent à l'intérieur de toutes les cellules de notre organisme. C'est le régulateur et le régénérateur des cellules immunitaires et l'agent détoxifiant le plus efficace de l'organisme humain.
Sans lui, nos cellules se désintégreraient sous l'action d'une oxydation non maîtrisée, bactéries, virus, cancer, s'en donneraient à coeur joie et notre foie se déssècherait. De faibles taux de glutathion sont toujours associés à des dysfonctionnements hépatiques et immunitaires, à des maladies cardiaques, à un vieillissement prématuré et donc à la mort.
Pour renforcer les concentrations de glutathion on peut faire appel à des suppléments nutritionnels (Supersmart), à des substances comme l'acide alpha-lipoïque, la méthionine ou les protéines de petit lait. Dans l'alimentation on le trouve dans l'ail, l'oignon, l'asperge et le jaune d'oeuf.
Le foie est le plus important centre de stockage de glutathion qui atteint ses concentrations intracellulaires les plus élevées dans les cellules parenchymales (hépatocytes) du foie en bonne santé. Les hépatocytes sont hautement spécialisés dans la synthèse du glutathion à partir de ses précurseurs. De faibles niveaux de glutathion sont synonymes d'un fonctionnement affaibli du foie.
Ce glutathion est impliqué dans la détoxification car il se lie aux métaux lourds, aux solvants et autres pesticides en les transformant en composés hydrosolubles susceptibles d'être éliminés par la bile ou les urines.
Avec les années les concentrations des globules rouges en glutathion péroxydase sont nettement plus faibles. On a pu déterminer que le contenu du foie en glutathion, mais aussi du coeur, des reins et du cerveau, étaient jusqu'à 34% moins important, ce qui allait de pair avec une augmentation des maladies liées aux radicaux libres comme le cancer ou l'athérosclérose ou encore un déclin cognitif comme la maladie d'Alzheimer.
Chez les patients infectés par le VIH les niveaux plasmatiques de cystéine et de cystine, des précurseurs du glutathion, sont fortement diminués.
Une vaste étude a démontré chez 48 patients atteints de cirrhose que les niveaux plasmatiques de glutathion étaient 4 à 8 fois plus faibles que chez les volontaires en bonne santé. Une nette diminution de la cystéine était également constatée en cas de cirrhose sévère.
Le cerveau est également sensible aux attaques de radicaux libres. Une étude portant sur le tissu du cerveau de personnes décédées des suites de la maladie d'Alzheimer a montré un contenu plus faible de glutathion et de glutathion peroxydase ainsi que des niveaux plus élevés de lipides peroxydés que ceux de personnes âgées mortes sans pathologie importante du cerveau. On sait que des niveaux anormalement élevé d'aluminium dans le cerveau sont notés dans la maladie d'Alzheimer. Lorsque l'on donne à des malades atteints de la maladie d'Alzheimer des chélateurs de métaux lourds, leur état s'améliore de façon significative et la progression de la maladie est nettement ralentie. Et précisément les fonctions du glutathion étant d'éliminer les métaux lourds, ce dernier semble jouer un rôle primordial dans cette maladie.
L'accumulation de métaux lourds dans le cerveau aboutit également à la maladie de Parkinson. Dans cette maladie on a observé un niveau très faible de glutathion et comme il est le plus important neutraliseur de radicaux libres, la porte est ouverte à la maladie. Et on a même constaté un rapport entre le faible taux de glutathion et la sévérité de la maladie.
Le glutathion et son enzyme, la glutathion peroxydase, agissent comme de puissants antioxydants pour réparer et protéger la transparence du cristallin. Des données expérimentales montrent que la prise d'un concentré de protéines de petit lait contenant de fortes concentrations de cystéines/cystine peut apporter au cristallin un complément de glutathion et retarder ainsi le développement de la cataracte.
Le glutathion sous sa forme réduite n'est pas bien assimilé par l'être humain et c'est sous forme perlinguale et qu'il est le mieux absorbé.
Le glutathion est synthétisé à partir du L-glutamate, de L-cystéine et de L-glycine. C'est la Cystine (2 molécules de cystéines unies par un lien disulfite) qui est le précurseur préféré du glutathion. Sous cette forme il passe aisément la barrière gastro-intestinale et voyage facilement dans le plasma sanguin.
La Silymarine est un puissant antioxydant, utilisé en Europe pour traiter les maladies du foie. (alcoolisme) Cette silymarine augmente de 30% les niveaux hépatiques de glutathion. Un mois de supplémentation en silymarine permet d'augmenter les niveaux hépatiques de glutathion de 35%.
On peut trouver l'utilisation d'une complémentation en glutathion dans quelques unes de ces maladies :
Cataractes, dégénérescence de la rétine, protection des globules rouges du sang, cholestérol, cancer, ralentir la croissance des tumeurs, désintoxiquer le foie, les cellules, le système lymphatique, les poumons, prévenir les maladies cardiaques, l'arthrite, le diabète, ralentir le vieillissement, optimiser la performance athlétique et le système immunitaire.
Et pour terminer une petite anecdote que j'ai lu quelque part : « Un groupe de médecins conduits par Gary NULL, animateur de radio américain spécialisé dans les médecines alternatives, a fait un comptage minutieux du nombre de morts attribuées à la médecine aux Etats-Unis (Death by médecine, Praktikos Books 2011, avec un DVD plusieurs fois primé). Le résultat est époustouflant : Selon eux, la médecine tue chaque année presque 800 000 personnes, plus que les maladies cardio-vasculaires ou le cancer. La médecine serait ainsi la première cause de mortalité aux Etats-Unis !
La réponse de l'Establishment médical à ce constat est également savoureuse : « Bien sûr, il y a des morts à cause de la médecine. Mais il y en a beaucoup plus à cause de la nourriture. Et cela ne nous empêche pas de manger ». Celle-là c'est la meilleure.