SYMPATHICOTHERAPIE
Les origines de cette thérapeutique nasale sont trés lointaines et même Hippocrate l'a utilisée.
Comme toutes les autres techniques de réflexothérapie, la sympathicothérapie fait parti des techniques étudiées en naturopathie.
POUR QUELLES MALADIES :
- Tous les problèmes ORL, rhinites, coryzas spasmodiques (rhume des foins), bourdonnements d'oreille, acouphènes, asthme, sinusites, laryngites, phénomènes allergiques.
- Toutes les pathologies du système neuro-végétatif
- Tous les problèmes sexuels, frigidité, impuissances diverses.
- Toutes les affections endocriniennes
- Les problèmes cardio-vasculaires
- Les troubles nerveux, anxiété, dépression, etc...
- Les difficultés digestives, constipations, disrrhées, dyspepsies.
- Certaines céphalées et miograines.
- La spasmophilie.
LES CONTRE-INDICATIONS :
La grossesse, les troubles cardio-vasculaires graves, le glaucôme, les saignements de nez, les polyposes nasales, les rhinites, coryza, sinusite, en cours.
L'attraction sexuelle, qu'on peut nommer pré-érotique se situe d'abord dans les centres encéphaliques qui se situent à la base du cerveau à proximité de la glande Hypophyse. C'est à ce niveau de perceptions que se situent les sentiments d'admiration, de désir de possession, les stimulis visuels et olfactifs, bref tout ce qui constitue la période du premier contact amoureux.
Ensuite entrent en fonctionnement les centres purement sympathiques de la moelle lombaire et de la moelle sacrée, excités depuis l'encéphale pour provoquer l'érection de la verge d'un côté et du clitoris de l'autre. Ceci sous l'influence des hormones de l'hypophyse, des surrénales et des glandes génitales, testicules et ovaires.
Cette 2ème phase marque une différence entre l'homme et la femme. L'homme est plus direct et plus rapide alors que chez la femme, le plaisir est beaucoup plus lent à obtenir et aussi plus profond lorsqu'il arrive. Les hommes sont tellement rapide qu'une grande cause d'impuissance est l'éjaculation précoce. Parmi les cas d'impuissance masculine on compte environ 70% de cas d'éjaculation précoce.
Dans tous les cas d'impuissance, et sans exception, on retrouve des sujets nerveux, inquiets, anxieux dont le système ortho et para sympathique est mal équilibré.
C'est chez ces individus que la thérapeutique nasale appellée sympathicothérapie obtient les résultats les plus spectaculaires. Tous ces individus ont une facheuse tendance à se dévaloriser, la peur de l'échec, ou d'autres facteurs psychologiques, sentiments qui aboutissent à l'impuissance réelle.
L'impuissance sexuelle féminine est beaucoup plus fréquente que la déficience masculine mais elle se voit moins car ça ne l'empêche pas de faire l'amour. On parle de chiffres impressionnants de l'ordre de 50% et jusqu'à 70%.
L'élaboration de sa jouïssance est par contre plus compliquée, plus laborieuse, mais l'extase finale est d'un caractère particulièrement aigue.
Les femmes qui n'y arrivent pas ont un sentiment perpétuel d'insatisfaction et présentent un caractère que l'on retrouve souvent chez les femmes vierges célibataires d'un certain âge. Instabilité de l'humeur, pessimisme, jalousie, tendance dominatrice, souvent dépressives et neurasthéniques.
L'impuissance sexuelle, chez l'homme comme chez la femme provient d'un déséquilibre du système sympathique qui gouverne notre comportement génital. Le poison essentiel pour ce système si important est surtout le stress de la vie quotidienne.
Les individus dits sympathicotoniques, au visage coloré, au comportement hyperactif, sujets à l'hypertension, inquiets, émotifs, de sexualité fragile ont un composant sympathique qui prédomine.
Les individus plus indolents, au visage pâle, à tension artérielle peu élevée, au coeur ralenti, réagissant peu aux chocs, à l'activité génitale forte où prédomine l'élément relaxateur se nomment les parasympathicotoniques.
Ce qui est intéressant à savoir c'est que dans l'impuissance ou la frigidité, c'est le parasympathique qui est toujours en défaut. Le parasympathicotonique qu'on nomme vagotonique n'est presque jamais un impuissant.
C'est donc sur le parasympathique qu'on va agir dans l'action sur la muqueuse nasale oû il se déploie largement.
On a constaté que la muqueuse intra-nasale, le cornet inférieur et le cornet moyen, est munie d'un substratum tout à fait semblable au système caverneux génital. Il y a une analogie frappante entre les coupes du corps caverneux pénien, et surtout du corps spongieux de l'urèthre. Cet espace vasculaire normalement peu dilaté se gonfle sous l'influence vaso-dilatatrice du sympathique nasal. On dit aussi que les hommes dont l'appendice nasal est très développé ont un fort pouvoir sexuel.
Ces précisions sur les zones érectiles nasales nous font toucher du doigt l'importance du réseau sympathique du nez qui est constitué pour la majeure partie par les fibres nerveuses accompagnant les branches vasculaires des artères irriguant la pituitaire. En bref on peut dire que anatomiquement la muqueuse nasale représente un des éléments essentiels du réseau sympathique et qu'il est facilement accessible par cette thérapeutique. Il est directement accessible par le chaud, par le froid, la sécheresse, l'humidité, par toutes les influences venues de l'extérieur.
Agir sur la muqueuse nasale c'est influencer l'Hypophyse. Influencer l'hypophyse c'est agir sur la sécrétion endocrinienne et sur la production hormono-génitale.
Au moment du coït il arrive souvent que la muqueuse nasale soit congestionnée puis libérée aprés la chute de l'érection et donc l'inverse est également vrai. L'excitation artificielle de cette muqueuse nasale détermine des hyper-activités endocriniennes. On a d'ailleurs constaté des saignements de nez, (l'épistaxis) fréquents au cours du coït,
Quant au rôle des odeurs dans l'amour il n'est plus à démontrer, on fabrique même des philtres pour déclencher l'attirance. Chez l'homme comme chez l'animal le premier contact et la première attraction passent par le nez.
Les hormones sexuelles sont fabriquées par les glandes surrénales d'une part et les gonades ou glandes génitales (testicules et ovaires) d'autre part.
Chacun des sexes produit en quantité minoritaire (1/4 environ) une certaine fraction de l'hormone du sexe opposé. Nous sommes donc tous des bisexuels ou des hermaphrodites comme les escargots. Et nous demeurons ainsi, la prostate par exemple contient une petite cavité qui n'est autre qu'un utérus atrophié, alors que le clitoris de la femme est un membre viril atrophié.
La sympathicothérapie est une fabuleuse puissance thérapeutique dans des domaines souvent difficiles à atteindre pour d'autres thérapeutiques. Elle s'apparente aux autres méthodes de reflexothérapie telles que l'acupuncture, l'auriculothérapie, la podoréflexologie, l'iridologie, etc...
Elle se pratique avec un stylet fin et flexible muni d'une petite boule à son extrémité. On l'introduit ainsi jusqu'aux cavités profondes que l'on stimule de cette façon.
Vous aurez compris que c'est difficile pour le commun des mortels d'accéder à cette thérapeutique mais par contre il est bon de savoir et connaître le processus, de sorte que si nous n'avons pas un stylet à notre disposition, nous avons tous les éléments naturels qui peuvent faire office de stimulation.
C'est ainsi que lorsque je vais à la mer, je n'oublies jamais d'inspirer de l'eau de mer par le nez. On peut également inspirer de l'eau salée chez soi, ou encore mieux de l'eau argileuse, etc...
Que tout ceci ne vous empêche pas de songer aux autres éléments qui peuvent apporter l'équilibre sexuel comme les vitamines A et E entre autres, l'activité physique réguliere et modérée. Je dis bien modérée car les grands sportifs ne sont pas des recordmens au point de vue sexuel. L'énergie physique dépensée pour battre des records se fait souvent au dépens du potentiel sexuel. Une vie saine, une alimentation modérée et équilibrée, une vie au grand air, une rééducation diaphragmatique, la respiration abdominale, voilà quelques éléments favorables à l'épanouissement de votre système sympathique.
Source : Les déficiences sexuelles masculines et la frigidité, leur traitement par le stress nasal : Par le Docteur M. LANDRY, professeur à l'école de médecine de Reims aux éditions Maloine