Une Alimentation Saine
UNE ALIMENTATION SAINE
Challenge ? Réalisme ? Nécessité ?
Les 3 ensembles ?
Le siècle dernier tout particulièrement a été celui de progrès considérables générant alors une évolution de vie très rapide.
Au début de ce 3ème millénaire l’être humain peut bénéficier de nouvelles techniques et technologies incroyables amenant un mode de vie qui n’a vraiment plus rien à voir avec celui d’autrefois…
Mais le système s’est bien assez emballé !...
L’être humain a complètement occulté son environnement au point de ne plus le respecter avec toutes les conséquences qui en résultent….
Le mode alimentaire est devenu en réalité une « sacro sainte culture » bien ancrée au point de créer des addictions fatales!
Au fil du temps, la « notion de nécessité vitale » s’est transformée en « notion de plaisir » générant une dérive comportementale très insidieusement et savamment orchestrée par de puissants « marionnettistes » avides de profits !
Là encore sont apparues des conséquences désastreuses non seulement au niveau de l’environnement mais également au niveau de la santé !
L’interdépendance entre l’Homme et la Planète a été complètement bafouée !
La démarche humaine générale actuelle se poursuit de manière inconsciente (pour la plupart des sujets) au détriment de la Nature et de son propre bien-être….
La vigueur immunitaire ancestrale a subi un si grand choc qu’elle s’est littéralement effondrée !
Des pathologies incroyables et de plus en plus mystérieuses sont hélas apparues à la grande satisfaction une fois de plus des avides profiteurs sans scrupules ni bonne conscience dont les tirelires se remplissent et même débordent !....
Face aux inévitables agressions microbiennes – virales – polluantes….… qui ne sont que des réponses logiques à ses erreurs, l’homme réagit sous le dictât d’une panique réduite au mode d’urgence aboutissant à une « guerre thérapeutique » avec un arsenal dont les effets secondaires (effets iatrogènes) enfoncent encore le clou en étant souvent plus graves que la pathologie originelle……
« Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout » (Antoine Béchamp 1816 – 1908)
Peu individus accréditent cette affirmation pourtant parfaitement fondée !...
Alors que la Nature bien comprise dans toutes ses manifestations peut et doit engendrer une guérison avec un système interne merveilleusement programmé dès la naissance mais que les méthodes actuelles de vie mettent inexorablement « hors service » !
Henri-Charles Geoffroy Président-fondateur de « La Vie Claire » - auteur de nombreux ouvrages dont « L’alimentation saine » avait été gazé à l’ypérite à l’âge de 19 ans au cours de la Guerre de 1914 – 1918.
Néanmoins il réussit à se guérir seul de l’affection « mortelle » qui le condamnait à brève échéance.
Cette guérison spectaculaire fut obtenue uniquement par une réforme alimentaire sans aucun autre traitement ni surtout de médicament !
Il en fut de même pour Luigi Cornaro dont la motivation première se cantonna dans la sobriété alimentaire - son livre « De la sobriété »
Idem pour Gëorgia Knap - son livre « Quand j’étais vieux »
Il est alors plus aisé de comprendre les immenses capacités que peut posséder un organisme pour se guérir lui-même.
A une condition néanmoins : celle de en lui fournir les premiers moyens par une alimentation correspondant à ses besoins en cessant de lui « imposer » des aliments qui obligent ses principaux organes à « improviser » des fonctions pour lesquelles ils n’ont pas été conçus mais qui en favorisent le surmenage et l’usure précoce.
La plupart des individus ignorent les règles alimentaires de base pour la simple première raison que des intérêts considérables s’opposent à l’information réelle des dangers accompagnant la majorité des produits consommables.
Aucune préoccupation en ce qui concerne la santé des consommateurs sinon celle de la rentabilité et des profits !
L’alimentation n’étant pas considérée comme la première responsable, l’être humain est « intoxiqué » à son insu et sans vraiment réagir !
Il se laisse guider par « ses papilles anesthésiées » vers la toujours plus grande variété de mets préparés « à son intention dans le but de lui faciliter le quotidien » (soi-disant).
Les repas simples de nos aïeuls sont carrément tombés dans les oubliettes !!
Pourtant l’intérêt d’une alimentation saine est d’avoir pour unique base des aliments correspondant et satisfaisant précisément les besoins de l’être humain sans créer de carences ni de surcharges.
Non seulement l’Homme mange trop mais il mange mal !
En parallèle il s’oxygène mal donc il respire mal (perte de la respiration abdominale) !
Les surplus génèrent une fatigue et une inassimilation organique qui occasionnent des carences ! C’est bien là LE COMBLE !
Alors que des peuples entiers meurent de faim, l’homme « moderne » se fabrique une foule de maladies dues au surplus et à l’absence qualitative nutritionnelle !.....Quelle gabegie !
D’autre part, l’alimentation transformée industriellement est une bombe à retardement !
Néanmoins aborder le problème de l’alimentation pose un grave dilemme….
En premier lieu il imposerait déjà de comprendre ce qu’est la VIE !
Explication schématisée
Le corps humain est composé de myriades de cellules microscopiques (100 000 milliards de cellules = 1013) aux formes et aux tailles variées précisément organisées en colonies et ayant chacune leur propre existence à assurer.
Comme tout être vivant, les cellules ont besoin d’EAU – d’OXYGENE et de diverses autres substances vivantes et non pas « mortifiées »
Elles se reproduisent selon un mode particulier en se divisant en 2 (mitose) ce qui fait que dans le milieu cellulaire il n’y a ni vieux – ni jeunes – ni mères – ni filles - les 2 cellules étant issues d’une cellule initiale se composant de la même substance sans cesse renouvelée par les concours inévitables suivants :
- NUTRITION (oxygène inhalé et eau ingérée y compris)
- ASSIMILATION
- ELIMINATION
Les êtres humains sont issus d’une seule cellule résultant de l’association d’un spermatozoïde et d’un ovule et dont le génome contient la totalité des informations pour les fonctions futures pour la vie entière de l’organisme.
Chacun des composants cellulaires collabore à un but unique naturel de la cellule qui se résume à LA CREATION ET L’ENTRETIEN DE LA VIE et les protéines de l’ADN sont les éléments clés destinés à cette finalité.
Bien-sûr que le programme génétique inscrit dans l’ADN rend chaque être vivant différent de tous les autres, le nombre et la forme des chromosomes variant en fonction de chaque espèce en générant sa spécificité.
Un autre chapitre pourrait être consacré au mode de fonctionnement cellulaire et à la place de l’être humain dans l’Univers car ce serait trop long à expliquer.
Revenons donc au mode alimentaire sain.
De nombreux hygiénistes – naturothérapeutes – diététiciens – nutritionnistes…. ont étudié et se penchent encore et toujours sur le « fameux » sujet.
Difficile d’y trouver une conduite exemplaire, les commentaires étant si disparates qu’on y lit tout et son contraire !....
L’homme serait-il donc plutôt omnivore ou plutôt frugivore ??
Les commentaires sont nombreux mais loin d’être unanimes…..
Analyse des faits :
L’homme serait-il végétarien ou frugivore?
De tout temps, l’homme a pu bien vivre en étant végétarien et la liste des célébrités pratiquant ce mode alimentaire est impressionnante (Plutarque – Pythagore – St François d’Assise - Albert Einstein – Alphonse de Lamartine - Michel de Montaigne - Tolstoï - Voltaire – Charles Darwin – Léonard de Vinci – Martin Luther King – Philippe Starck – Brigitte Bardot – la Reine Sophie d’Espagne – Azouz Begag ex ministre auteur du livre « Un mouton dans la baignoire » etc…)
http://www.contactdirectavecdieu.org/mva/vg-vip/
http://www.vegetarisme.info/spip.php?rubrique37
Par contre Hitler n’en aurait pas vraiment fait partie malgré des affirmations appuyées… Ouf! Quelque part c’est quand même rassurant !.......
http://bibliodroitsanimaux.voila.net/patterson.html
http://www.vegmundo.com/divers/portraits/hitler-tait-il-vgtarien.html
Des hygiénistes ou naturothérapeutes comme : Luigi CORNARO - Henri-Charles GEOFFROY - Raymond DEXTREIT – Nicole KRETCHMANN – Louis KUHNE – Gëorgia KNAP - Romain VIALLARD – Violaine DUPRAT etc …. prônent ce mode alimentaire (qui peut aller parfois jusqu’au végétalisme) en détaillant scientifiquement les raisons physiques et physiologiques de leurs affirmations.
Les exemples et les témoignages sont nombreux et semblent tout à fait probants.
JASMUHEEN vivrait de lumière depuis 1993 sans nourriture matérielle….
Sans aller jusqu’à ces extrêmes difficilement vérifiables et surtout applicables sauf peut-être pour des sujets capables d’une spiritualité particulière (certains moines ou bouddhistes…),
Les modes alimentaires végétariens - végétaliens – les mono diètes - le jeûne etc…. sur des périodes plus ou moins longues ont accumulé de nombreuses preuves en matière de maintien ou de retour à la santé !
Certes Il y aura toujours des exceptions qui confirment la règle car nul ne détient la science infuse, chaque être étant différent et unique (relire plus haut le paragraphe cellulaire).
Néanmoins certains opposants viennent dérouter par des ouvrages parfois extrêmes.
L’homme devrait-il être omnivore ?
Dans un de ces livres « La diététique de l’expérience » Robert MASSON naturothérapeute formé à l’iridologie (comme Fernand) cite en exemple une réflexion d’Henri-Charles Geoffroy en introduction en ayant néanmoins à cœur de vouloir démontrer que l’homme serait obligatoirement omnivore et qu’il doit consommer des protéines animales chaque jour aux 2 repas principaux.
Néanmoins pour un lecteur « au mode alimentaire différent » cet ouvrage est rempli de conseils sensés.
Par contre, d’autres ouvrages de ce même auteur contiennent des témoignages surprenants…
C’est le cas pour « Dérives nutritionnelles et comportement suicidaire » où le lecteur sera « dérangé voire fortement culpabilisé et par là-même attristé » de découvrir des témoignages* ahurissants avec à la fin du livre des photos qui semblent « sorties tout droit des camps de concentration nazis » ou alors celles de sujets « au terme d’une cancérisation fatale ».* Témoignages de gens remerciant l’auteur d’avoir permis de stopper leur descente aux enfers en reprenant un mode omnivore avec des apports protidiques issus d’animaux 2 fois par jour…
Comment des êtres humains (et aussi leur entourage) ont-ils pu garder un mode alimentaire (végétarien ou végétalien ou dissocié ou autre…. ceux si fortement décrié par l’auteur) au point que leur poids passe en dessous de 40 kg voire 35 kg pour 180 cm de stature ????
Cela tient de la pure déraison ou de l’anorexie complète car dans ce cas on ne peut plus parler de mode alimentaire, il faut en convenir !! Il y a réellement un autre problème sous-jacent….
Les personnalités végétariennes citées ci-avant ne présentent pas ces caractéristiques vitales gravissimes et nombreuses sont celles qui se portent tout à fait bien actuellement et d’autres dont la longévité pour leur époque n’est plus à démontrer (Plutarque – Pythagore – Voltaire …).
Néanmoins il faut en convenir, personne n’aura forcément ni entièrement raison sur quel mode alimentaire que ce soit car il s’agit d’un problème crucial et délicat.
Mais le fait de fournir des preuves tenant de l’irréalisme ne peut pas s’avérer un bon plan pour convaincre un lecteur à adhérer de force à un mode omnivore.
Certes un lecteur appartenant à une autre « classe alimentaire » sera obligé de culpabiliser devant des arguments criés avec autant de certitude et qui ne laissent aucune place à l’alternative (16 chapitres dont le titre commence par « Non » et d’autres par « Erreurs »).
Et cela pourra fortement l’inciter à changer son mode alimentaire si un quelconque souci de santé l’inquiète au moment de la découverte de cet ouvrage aux pouvoirs pédagogiques si largement influençables.
D’autre part si les auteurs de ces témoignages étaient réellement tombés à ce point dans l’extrême, que seront-ils devenus après avoir repris une alimentation carnée bi quotidienne (néanmoins biologique il faut le préciser)?
De nouveaux ennuis de santé conséquents au nouveau mode alimentaire pourraient avoir remplacé ceux de l’extrême ? (Paradoxalement il y a un chapitre « Escalade irrésistible » page 107 dans ce même livre)
Car tout changement brutal dans quel sens que ce soit (suppression ou ajout de variétés alimentaires) doit se faire progressivement de manière à ne pas créer un choc trop brutal à l’organisme ce qui le fragiliserait.
En tant qu’iridologue, Robert Masson raconte que les yeux des sujets ne rentrant pas dans le « moule alimentaire » qu’il préconise sont des témoins flagrants de la « malnutrition infligée » avec un ton presque insolent comme beaucoup d’affirmations apportées.
Et même si des conseils de « végétarisme équilibré » sont donnés à la fin de l’ouvrage, on peut deviner ou sentir entre les lignes une certaine désapprobation de la part de l’auteur…
Néanmoins dans ce livre, tout n’est pas critiquable de façon négative, des conseils étant quelque peu justifiés et raisonnables.
Ce sont plutôt le ton des oppositions et celui des affirmations sans forcément de preuves scientifiques à l’appui qui laissent une grande place au doute et à une gêne certaine pour toute personne soucieuse d’aider autrui dans une démarche alimentaire.
Comment peut-on conseiller pour ne pas dire imposer le mode alimentaire omnivore pour l’homme alors que de nombreux points physiologiques sont approuvés par des études scientifiques et d’autres témoignages démontrant le contraire ?
Chaque être est différent en assimilant différemment !
Dans cet ouvrage « Dérives nutritionnelles et comportement suicidaire » il n’est question de surcharge que pour les modes alimentaires décriés mais apparemment pas pour le mode omnivore…
Alors que ce mode créera normalement obligatoirement des déchets et que selon l’organisme qui le pratiquera, la fragilisation intestinale pourra être tout fait voire certainement d’actualité (pain au blé – viandes et/ou poissons 2 fois par jour et/ou produits laitiers – sucres et même sodas « pour les inconditionnels »….néanmoins biologiques précisons-le encore).
Comment se passera alors la suite des événements ?
Il serait intéressant que ce même auteur puisse publier des témoignages d’ici quelque temps avec les réussites mais aussi les échecs possibles.
D’où serait issue l’agressivité humaine sinon des conséquences de désordres intestinaux ??…..
T.R.I.PE.S. = E.S.P.R.I.T.
Une alimentation saine doit permettre éviter cela.
Alimentation saine = sérénité de vie, première preuve d’une assimilation correcte.
Tout est question de mesure et non pas de démesure…
Rappel de 2 Citations de Fernand :
« Manger de tout un peu »
« On est ce que l’on assimile »
Et si certains sujets pour diverses raisons (par éthique - à cause de soucis de santé etc….) adoptent temporairement ou plus longuement des habitudes alimentaires différentes, que l’on ne se permette surtout pas de dire que ce sont des inepties qui vont obligatoirement devenir « Dérives nutritionnelles et comportement suicidaire » !!....
Rien ne permet d’être aussi affirmatif.
Toutes mes meilleures pensées à vous chers lecteurs et un grand Merci à Fernand pour la sagesse de son riche enseignement et la merveilleuse passerelle offerte par son blog !
Nadou
Naturothérapie - Nutri détoxicologie
Je dois dire que lors de notre formation de naturopathe on nous a dit que le chimpazé est le plus proche de l'homme et que nous détenons ensemble 98 % de gênes communs. Hors le chimpanzé consomme un peu de produits animaux, très peu, sauf exceptions. Donc il est facile d'en déduire que l'homme doit lui aussi manger de la viande. Ce n'est pas mon point de vue, les sous-produits animaux suffisent amplement. Je n'ai pas lu le livre de Robert Masson mais guérir avec des produits animaux ???? Là je rejoins parfaitement Nadou que je remercie pour cet article.