La même origine de la maladie
Elle se présente sous différentes formes, c'est vrai, mais j'affirme que toutes les maladies quelles qu'elles soient ont eu à l'origine une putréfaction intestinale. Aussi bien les maladies infectieuses, qu'éruptives, les maladies aigues comme les maladies chroniques. Si on veut bien faire une exception, ce sera pour les maladies génétiques qui étaient là à l'origine et qui n'ont donc pas été acquises. Pour un chromosome déficient ou manquant, en l'état actuel de nos connaissances, nous sommes impuissants à soigner le patient. S'il vous manque un bras aucune médecine au monde ne vous le fera repousser.
Je sais aussi qu'une affirmation aussi péremptoire ne sera pas de l'avis de tout le monde et acceptée par le milieu médical, mais je suis sûr qu'elle le sera un jour. Nous sommes dans une certaine mesure ce que nous mangeons et nous sommes une transformation de nos aliments. Quand on le dit comme cela, c'est vrai que ça parait simpliste, mais c'est un fait que beaucoup de médecins commencent à intégrer dans leur raisonnement. Car on voit fleurir sur leurs plaques des "diététicien" "diététique sportive" ou autres. Eux qui, pourtant, n'ont reçu aucune heure de formation sur le sujet pendant leurs 7 années d'étude (c'est un médecin qui me l'a dit). Donc le sujet les a intéressé et ils ont dû comprendre le rapport entre la santé et l'alimentation.
On ne pense pas tout de suite à l'alimentation en tant qu'agent causal lorsque c'est le système nerveux qui est atteint. C'est tellement différent ! tellement éloigné de l'intestin. Je me souviens d'un copain de jeunesse qui était sportif, il "pétait" la santé, resplendissant à tous points de vue. Mais le ver était dans le fruit. Il m'a dit un jour ce qu'il mangeait, lui qui était sédentaire, même s'il était aussi sportif, et c'était ahurissant. Il se gavait littéralement. Dès le matin il n'attaquait pas avec le café et les tartines beurrées, mais avec le plat de cassoulet, la daube ou la choucroute ou la paëlla de la veille. Et le tout bien arrosé, bien entendu. C'est vrai qu'à côté je faisais petite nature. Seulement voilà, ceux qui le connaissent aujourd'hui ne le reconnaissent plus. Il est devenu à moitié fou et il est énorme. Et j'affirme que c'était prévisible. Oh! bien sûr ça ne s'est pas vu dans l'instant, et il est difficile de faire le rapprochement. Je suis sûr que son médecin ne lui a jamais demandé ce qu'il mangeait, il lui a simplement donné des médicaments pour le système nerveux et pour le calmer. Mais pour moi il n'y a aucun doute.
Il est tellement difficile d'établir un diagnostic. De simples gaz et leur accumulation peuvent provoquer tellement de dégats ! Ce pourra être une dilatation de l'intestin, un déplacement de l'estomac, des palpitations, une colite, une constipation, l'appendicite, une circulation déficiente parce que génée par cette compression, la vessie irritée, une prostate compressée, et sur un organe compressée et dont la circulation est défectueuse, les microbes risquent de se manifester et entrainer une infection, autant de manifestations qui ont une cause unique, une simple accumulation de gaz intestinaux. Alors si ces gens vont consulter un spécialiste de l'intestin, ce dernier va trouver une constipation et la soigner, un autre spécialiste de la vessie, va soigner une cystite, un cardiologue va soigner le patient pour des palpitations et une gêne cardiaque, et ils ont tous raison, et bien sûr, ils ont tous tort aussi car ils n'ont vu qu'une partie du problème et surtout ils ne sont pas remonté à la source. Voilà les limites de la spécialisation, on ne voit qu'une partie du problème alors qu'on ne peut jamais dissocier une partie du corps de l'ensemble de l'organisme. Tout fonctionne ensemble et si on ne soigne qu'un maillon de la chaîne qui a entrainé ces troubles, on ne peut arriver à une guérison totale, durable et complète.
C'est pour cela que les mots appliqués pour déterminer une maladie ne veulent plus rien dire. A quoi bon dire "constipation" alors qu'il ne s'agit là que d'une manifestation d'un autre mal localisé ailleurs. C'est aussi pour cela que parmi tous les spécialistes et sur un même sujet vous aurez autant de diagnostics différents et encore une fois ils auront tous raison, et tous torts. Aucun nom de maladie ne regroupe en effet toutes les caractéristiques du mal, l'ensemble des symptômes et encore moins son origine. A quoi bon dire céphalée, diarrhée, angine, bronchite, puisqu'ils ne sont qu'une infime partie de la chaîne qui a emmenée le malade dans cette situation. Chaque spécialiste va trouver quelque chose en rapport avec sa spécialité, c'est sûr. Ils vont aussi déterminer un traitement qui va peut-être arrêter les symptômes et soulager ainsi le malade. Mais est-ce là une vraie guérison ?
Nous sommes comme un bel arbre et vous savez bien que si vous voulez que cet arbre soit resplendissant il est nécessaire de lui fournir une bonne terre, celle dont il va se nourrir. Si la terre est trop serrée, si elle est polluée, trop pauvre, trop riche, trop caillouteuse, l'arbre va souffrir et dépérir. Alors vous verrez une branche malade, s'il vous plait ne soignez pas QUE la branche, mais soignez l'arbre tout entier. Donnez lui une bonne terre afin que les éléments qu'il va assimiler soit ceux qu'il est en droit d'attendre.
Notre nourriture, nous l'assimilons au niveau de l'intestin grêle. C'est à ce niveau que nous, nous nous nourrissons. C'est sur cet endroit de notre corps que nous devons porter toute notre attention et surtout ne pas y entretenir une putréfaction permanente si vous ne voulez pas voir fleurir un peu partout des témoins bien désagréables. Pensez à la santé de vos entérocytes, ces millions de petits "chapeaux à plumes", car ce eux dont dépend notre santé. La muqueuse de votre intestin grêle est fragile. Allez ! je ne vous souhaite pas bon appétit, mais c'est parce que je vous aime bien !