L'AUTOLYSE
Entendez par là l'élimination car il est également bon de savoir ce que nous éliminons. Se nettoyer c'est bien, c'est même impératif si l'on veut être en bonne santé et avoir la "pêche".
Et en se soignant il ne faut pas engendrer un mal plus grand que celui que l'on veut soigner. Les carences sont de plusieurs sortes. En fait, et aussi curieux que cela paraisse, c'est la suralimentation qui engendre des carences. (exemple : la perte de calcium organique par les excés d'acide urique et autres).
Et puis celles dont nous allons parler aujourd'hui, celles produites par la cure de désintoxication, les carences autolytiques. En effet, au cours de l'épuration des liquides et des tissus par l'autolyse (jeûne, monodiètes, et drainages), l'organisme perd ses déchets colloïdaux et ses déchets cristalloïdes puisque c'est précisément pour les éliminer qu'on les a entrepris. Mais il faut savoir qu'il perd en même temps des substances précieuses par la même occasion. Quand vous nettoyez, vous enlevez la saleté, mais toujours un peu de la substance nettoyée. Par exemple si vous voulez repeindre un mur, il vous faut d'abord enlever l'ancienne peinture et ensuite gratter, et le mur perd ainsi de sa substance. Pour notre organisme il en est de même. Il faut nettoyer, gratter mais il ne faut pas arracher trop de substances nobles. Sinon c'est la carence qui s'installe. Un régime macrobiotique par exemple pour ne citer que celui-là, poursuivi pendant des années, provoquera cette autolyse. Le sujet qui entreprend un régime d'élimination pour se guérir souffre déjà de carences multiples, ce serait dommage que l'autolyse en crée de nouvelles.
Donc la douceur est à privilégier et à plus forte raison si le sujet est trés abattu, fatigué, malade ou agé. Il faut fuir les monodiètes trés longues ou les cures de longs jeûnes systématiques. Il est bon de savoir qu'une cure de jeûne devra être suivie d'une cure de revitalisation deux fois plus longue. Si votre état et la gravité de votre maladie vous incite à effectuer un jeûne de 15 jours par exemple il sera bon de penser sérieusement à une revitalisation de 30 jours. 30 jours où l'apport en minéraux et en vitamines sera soutenu. Il ne faut pas que la désintoxication autolytique devienne une deuxième maladie, venue remplacer la première. Il ne faut pas systématiquement prendre des diurétiques à perpétuité car tout ce qui nettoie, entraîne également des éléments nobles dans la diurèse.
Une bonne façon de se nettoyer est de pratiquer des monodiètes sur un seul repas. Remplacer par exemple le repas du soir par un repas de pommes cuites pendant une semaine est un trés bon moyen pour se nettoyer et se guérir, et c'est sans danger. Il faudra veiller à ce que le repas de midi soit trés diversifié. Et dans ces conditions, c'est même un système qui peut être poursuivi trés longtemps sans entraîner de carences. Les grands jeûnes ne devront être utilisés que lorsque l'action des monodiètes sera jugé insuffisante, pour lutter contre certaines maladies graves nécessitant les grands moyens.
Et en se soignant il ne faut pas engendrer un mal plus grand que celui que l'on veut soigner. Les carences sont de plusieurs sortes. En fait, et aussi curieux que cela paraisse, c'est la suralimentation qui engendre des carences. (exemple : la perte de calcium organique par les excés d'acide urique et autres).
Et puis celles dont nous allons parler aujourd'hui, celles produites par la cure de désintoxication, les carences autolytiques. En effet, au cours de l'épuration des liquides et des tissus par l'autolyse (jeûne, monodiètes, et drainages), l'organisme perd ses déchets colloïdaux et ses déchets cristalloïdes puisque c'est précisément pour les éliminer qu'on les a entrepris. Mais il faut savoir qu'il perd en même temps des substances précieuses par la même occasion. Quand vous nettoyez, vous enlevez la saleté, mais toujours un peu de la substance nettoyée. Par exemple si vous voulez repeindre un mur, il vous faut d'abord enlever l'ancienne peinture et ensuite gratter, et le mur perd ainsi de sa substance. Pour notre organisme il en est de même. Il faut nettoyer, gratter mais il ne faut pas arracher trop de substances nobles. Sinon c'est la carence qui s'installe. Un régime macrobiotique par exemple pour ne citer que celui-là, poursuivi pendant des années, provoquera cette autolyse. Le sujet qui entreprend un régime d'élimination pour se guérir souffre déjà de carences multiples, ce serait dommage que l'autolyse en crée de nouvelles.
Donc la douceur est à privilégier et à plus forte raison si le sujet est trés abattu, fatigué, malade ou agé. Il faut fuir les monodiètes trés longues ou les cures de longs jeûnes systématiques. Il est bon de savoir qu'une cure de jeûne devra être suivie d'une cure de revitalisation deux fois plus longue. Si votre état et la gravité de votre maladie vous incite à effectuer un jeûne de 15 jours par exemple il sera bon de penser sérieusement à une revitalisation de 30 jours. 30 jours où l'apport en minéraux et en vitamines sera soutenu. Il ne faut pas que la désintoxication autolytique devienne une deuxième maladie, venue remplacer la première. Il ne faut pas systématiquement prendre des diurétiques à perpétuité car tout ce qui nettoie, entraîne également des éléments nobles dans la diurèse.
Une bonne façon de se nettoyer est de pratiquer des monodiètes sur un seul repas. Remplacer par exemple le repas du soir par un repas de pommes cuites pendant une semaine est un trés bon moyen pour se nettoyer et se guérir, et c'est sans danger. Il faudra veiller à ce que le repas de midi soit trés diversifié. Et dans ces conditions, c'est même un système qui peut être poursuivi trés longtemps sans entraîner de carences. Les grands jeûnes ne devront être utilisés que lorsque l'action des monodiètes sera jugé insuffisante, pour lutter contre certaines maladies graves nécessitant les grands moyens.