La CONTROVERSE ALIMENTAIRE
Le problème des combinaisons alimentaires divise les diététiciens.
Certains comme Shelton ou Hay préconise de séparer quelques aliments comme par exemple, à un repas de farineux, on ne prendra pas de protides et inversément.
D'autres comme Carton ou Bircher-Benner préconise de manger de tout au même repas, c'est à dire protides, glucides, lipides, cellulose, eau, sels minéraux, vitamines diverses, etc...
Les premiers, ceux qui sont pour dissocier les aliments prétendent que la digestion est facilitée lorsque les sucs digestifs n'ont à traiter qu'un seul aliment à la fois. Et c'est vrai puisque c'est le principe utilisé lorsque nous pratiquons une monodiète, c'est à dire un seul aliment. La digestion est non seulement meilleure mais aussi un processus de nettoyage s'enclenche qui permet à l'organisme de se purifier et de se guérir. Mais nous sommes ici dans une alimentation en période de maladie, celle qui va vous guérir, qui est prévue pour ne durer qu'un certain temps, le temps nécessaire pour un retour à la normale. Donc ce système est trés bon mais il ne doit pas durer éternellement, même s'il est reposant pour tout l'organisme. Et, s'il est poursuivi trop longtemps, les inconvénients qui en résultent sont de nature à nous inciter à la plus grande prudence. Les macrobiotiques par exemple pratiquent ce genre d'alimentation, qui, si elle est trés efficace pour extirper les maladies, n'en est pas moins carencée, et à la longue on en voit les inconvénients.
Des expériences ont été établies par Cuthberson et Munro à ce sujet.
Au cours de leurs expériences, ils ont fait manger à un groupe, des hydrates de carbone, complètement séparés des protéïnes. Ils faisaient un repas de protéïnes et un repas de glucides, et en tout 4 repas par jour. Les sujets soumis à cette expérience perdirent tout l'azote des protéïnes absorbées, en plus d'une quantité d'azote supplémentaire qui ne pouvait provenir que des tissus du corps, donc probablement des muscles. Leurs conclusion est donc qu'il est absolument nécessaire qu'une certaine quantité de protéïnes soit associé aux hydrates de carbone, environ 1/4 de protéïnes. S'il n'en est pas ainsi les protéïnes ne sont d'aucune utilité pour la construction des tissus puisqu'elles ne sont pas absorbées. Il est donc absolument nécessaire que les acides aminés et les protéïnes soit pris au même repas que les hydrates de carbones, les farineux et les sucres. Ils ont également déterminé que les protéïnes ingérées seules sont aussitôt détruites, désaminées et les résidus utilisés pour la production de calories. Elles ne forment des protéïnes organiques qu'en présence de glucose.
Donc il nous faut en conclure que les régimes dissociés ne doivent être utilisés que pour une période trés courte, en temps que monodiète et dans le but de nettoyage car, dans une certaine mesure il y a aussi dévitalisation.
Plutôt que d'ingérer une grosse quantité d'un seul aliment il est préférable de faire intervenir simultanément plusieurs sécrétions digestives qui agiront sur des aliments de natures différentes. Il y aura donc un équilibre raisonnable, qui réduira le risque de boulimie et évitera chez les sujets le sentiment de frustration. Bien sûr les obèses ont l'envie de dissocier et surtout d'enlever les glucides et les hydrates de carbone de leur alimentation mais ils ne devront le faire que sur un temps trés court sous peine de conduire à des états de dénutrition, de maigreur, de dévitalisation et d'affaiblissement général.
Une alimentation rationnelle devrait comprendre 60% de glucides, 20% de protides, 20% de lipides. Et moins la quantité totale est élevée et plus ce sera bénéfique. Comme toujours la quantité tue la qualité. Manger peu semble mettre tous les diététiciens d'accord. Comme toujours...manger de tout, UN PEU.
Certains comme Shelton ou Hay préconise de séparer quelques aliments comme par exemple, à un repas de farineux, on ne prendra pas de protides et inversément.
D'autres comme Carton ou Bircher-Benner préconise de manger de tout au même repas, c'est à dire protides, glucides, lipides, cellulose, eau, sels minéraux, vitamines diverses, etc...
Les premiers, ceux qui sont pour dissocier les aliments prétendent que la digestion est facilitée lorsque les sucs digestifs n'ont à traiter qu'un seul aliment à la fois. Et c'est vrai puisque c'est le principe utilisé lorsque nous pratiquons une monodiète, c'est à dire un seul aliment. La digestion est non seulement meilleure mais aussi un processus de nettoyage s'enclenche qui permet à l'organisme de se purifier et de se guérir. Mais nous sommes ici dans une alimentation en période de maladie, celle qui va vous guérir, qui est prévue pour ne durer qu'un certain temps, le temps nécessaire pour un retour à la normale. Donc ce système est trés bon mais il ne doit pas durer éternellement, même s'il est reposant pour tout l'organisme. Et, s'il est poursuivi trop longtemps, les inconvénients qui en résultent sont de nature à nous inciter à la plus grande prudence. Les macrobiotiques par exemple pratiquent ce genre d'alimentation, qui, si elle est trés efficace pour extirper les maladies, n'en est pas moins carencée, et à la longue on en voit les inconvénients.
Des expériences ont été établies par Cuthberson et Munro à ce sujet.
Au cours de leurs expériences, ils ont fait manger à un groupe, des hydrates de carbone, complètement séparés des protéïnes. Ils faisaient un repas de protéïnes et un repas de glucides, et en tout 4 repas par jour. Les sujets soumis à cette expérience perdirent tout l'azote des protéïnes absorbées, en plus d'une quantité d'azote supplémentaire qui ne pouvait provenir que des tissus du corps, donc probablement des muscles. Leurs conclusion est donc qu'il est absolument nécessaire qu'une certaine quantité de protéïnes soit associé aux hydrates de carbone, environ 1/4 de protéïnes. S'il n'en est pas ainsi les protéïnes ne sont d'aucune utilité pour la construction des tissus puisqu'elles ne sont pas absorbées. Il est donc absolument nécessaire que les acides aminés et les protéïnes soit pris au même repas que les hydrates de carbones, les farineux et les sucres. Ils ont également déterminé que les protéïnes ingérées seules sont aussitôt détruites, désaminées et les résidus utilisés pour la production de calories. Elles ne forment des protéïnes organiques qu'en présence de glucose.
Donc il nous faut en conclure que les régimes dissociés ne doivent être utilisés que pour une période trés courte, en temps que monodiète et dans le but de nettoyage car, dans une certaine mesure il y a aussi dévitalisation.
Plutôt que d'ingérer une grosse quantité d'un seul aliment il est préférable de faire intervenir simultanément plusieurs sécrétions digestives qui agiront sur des aliments de natures différentes. Il y aura donc un équilibre raisonnable, qui réduira le risque de boulimie et évitera chez les sujets le sentiment de frustration. Bien sûr les obèses ont l'envie de dissocier et surtout d'enlever les glucides et les hydrates de carbone de leur alimentation mais ils ne devront le faire que sur un temps trés court sous peine de conduire à des états de dénutrition, de maigreur, de dévitalisation et d'affaiblissement général.
Une alimentation rationnelle devrait comprendre 60% de glucides, 20% de protides, 20% de lipides. Et moins la quantité totale est élevée et plus ce sera bénéfique. Comme toujours la quantité tue la qualité. Manger peu semble mettre tous les diététiciens d'accord. Comme toujours...manger de tout, UN PEU.