Maladies nosocomiales et vitamine C

Publié le par boisvert

Les maladies nosocomiales, ce sont ces maladies que vous contractez à l'hôpital et qui sont trés dangereuses, trés souvent mortelles, et sur le site Amessi j'ai vu une étude qui me semble fort intéressante.
Tout d'abord, le rapport acide ascorbique sur acide déhydroascorbique dans le sang, appelé index vital, est de 14 chez les personnes en bonne santé (c'est à dire qu'il y a 14 fois plus de vitamine C utilisable dans leur sang que de vitamine C oxydée). Ce rapport est inversé lorsque les personnes sont gravement malades pour atteindre le chiffre fatidique de 0,3 lorsque les personnes sont à l'article de la mort (méningite par exemple). On comprend aisément qu'il est plus facile et rapide d'agir sur la quantité de vitamine C disponible que sur les agresseurs du système immunitaire souvent responsables de l'installation de cette situation critique. Le besoin en vitamine C peut devenir alors trés élevé, soit des maxi doses en Intra veineuses pour des adultes allant de O,2 à 2 grs/kg et par jour pendant quelques jours. Dans ces cas-là, cette vitamine C est entièrement et instantanément utilisée par l'organisme.
Et évidemment, suite à cette constatation, il y a une application toute trouvée pour ces maladies nosocomiales. Car aprés les constatations courantes de résistance aux antibiotiques, on a découvert une véritable synergie entre les antibiotiques et la vitamine C dans le corps. En effet, l'efficacité des antibiotiques dépend de la qualité du système immunitaire, donc de la qualité du milieu intérieur du patient dont le facteur essentiel est le taux de vitamine C. Certains antibiotiques ne sont efficaces qu'en présence d'une ascorbémie correcte. Si elle est faible, ces antibiotiques aggravent au contraire la carence.
De même pour tous les antiseptiques qui perdent de leur efficacité devant un système immunitaire dépourvu d'une quantité raisonnable de Vitamine C. Certains chirurgiens emploient par exemple de la bétadine diluée sur des plaies ouvertes ou même versée en abondance dans les cavités abdominales. A l'heure actuelle le nettoyage des plaies se fait avec une solution de "C-Salts"- (vitamine C et multiminéraux), qui donne des résultats exceptionnels, y compris sur les brûlures. Parmi les avantages, on peut noter : absence d'apparition de douleur post-opératoire, cicatrisation accélérée, absence de suites opératoires et d'infection.
Ce qui fait dire qu'il est trés probable que l'allergie aux antibiotiques et la prétendue résistance aux antibiotiques soient associées à une carence en vitamine C. Là encore on voit l'importance du système immunitaire et de la vitamine C. Le Dr Cathcart n'a jamais rencontré d'allergie à la pénicilline qu'il ne prescrit jamais sans avoir donné au préalable de la vitamine C. Ce qui sous-entend qu'en réalité, ces allergies aux antibiotiques, qui on le sait peuvent être mortelles, ne sont rien d'autre qu'un scorbut iatrogène.
Donc la vitamine C, un anti-poison majeur ?
La puissance  de la vitamine C est utilisée par le corps contre : les métaux lourds, les polluants, les poisons, les piqûres d'insectes, de serpents, les infections, les virus, les barbituriques, le stress, les drogues, le cyanure, le mercure, plomb, arsenic, chromium, toxine tétanique, etc... à condition qu'elle soit disponible immédiatement ou le plus tôt possible et en quantité suffisante. Toutes les preuves scientifiques et cliniques existent et le prouvent.
Une autre action de la vitamine C, l'adaptation à la haute montagne. Le mal des montagnes ne serait ainsi plus un problème. Par exemple une expérimentation humaine durant laquelle les sujets étaient soumis d'une manière répétitive, à une altitude de 18000 pieds, a abouti à une utilisation massive de leur vitamine C suivie d'une carence grave. Chez le rat qui synthétise la vitamine C à la demande et au fur et à mesure des besoins, un manque d'oxygène chronique aboutit à une élévation importante de la concentration de vitamine C dans la presque totalité des organes. Un apport en vitamine C est donc nécessaire pour ces conditions extrêmes.
La vitamine C est indispensable à la synthèse de tous nos collagènes, protéïnes assurant le maintien de nos organes. La carence en vitamine C aboutit à une résistance tissulaire et osseuse (os de verre) diminuée.
Depuis que la vitamine C est utilisée avant toute transfusion sanguine l'incidence d'Hépatite B au Japon est passée de 7% à 0%.
Et de nombreux exemples étayent cet article qui montrent que l'apport en grosses doses de vitamine C produit des résultats spectaculaires dans des maladies extrêmement graves, escarres, septicémies rebelles, brûlures, etc... Et ce serait la fin de ces maladies nosocomiales entre autres.
Ce serait tout de même bien de redonner toute leur puissance à ces antibiotiques tant décriés de nos jours. Ils peuvent sauver encore de multiples vies et même si vous le savez bien, ce n'est pas ma tasse de thé, il faut savoir reconnaître que, dans les cas extrêmes, ils peuvent et doivent encore sauver de nombreuses vies.
Et la conclusion, c'est que notre vitamine C, vous savez la salade, les légumes et les fruits, dont beaucoup rigolent, ceux qui minimisent l'impact du "manger 5 fruits et légumes par jour", et bien ce serait marrant que ce soit elle, si commune, si insignifiante, qui solutionne les problèmes majeurs de notre médecine classique qui est pourtant  éloigné de la nature au point que tout ce qui est naturel parait ridicule et désuet.

Publié dans santenature

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Ce serait sympa par correction de citer les auteurs des articles copiés, .Le titre original de l'article copié dont vous avez extrait une grande partie est :<br /> MALADIE NOSOCOMIALE OU SCORBUT HOSPITALIER ?<br /> Dr. Gilbert H. CRUSSOL, Dr. C.D., F.I.C.D.Ex-Intern Harvard Forsyth Center, Boston, USAMember International Academy of Oral Medicine and ToxicologyDiplômé de Criminalistique de la Faculté de Médecine Légale de Paris<br /> Vous pouvez demander l'intégralité de cet article à crussol@me.com <br /> " 
Répondre
B
<br /> Ce n'est pas ma spécialité, je pense que j'ai dû pécher cet article sur une revue mais si vous croyez reconnaître votre article pas de problème. De toutes façons, ça va dans le même sens, et je me<br /> fais un plaisir de vous citer et même de vous remercier pour écrire de tels articles, c'est courageux et trés honnête. Je vais de ce pas vous demander l'intégralité de l'article en question et<br /> si  c'est bien de vous, pas de problème je l'ajouterais au bas de l'article, avec plaisir.<br /> <br /> <br />